Libération des deux journalistes français arrêtés mardi au Venezuela
Les deux journalistes français de la chaine TMC arrêtés, mardi dernier, au Venezuela ont été relâchés jeudi, ont annoncé sur Twitter leur employeur et l’ambassadeur de France dans ce pays.
La nouvelle de la libération des deux journalistes a été également annoncée dans un tweet par l’émission «Quotidien» diffusée sur ladite chaine pour laquelle ils travaillent. «Heureux de vous annoncer que Baptiste des Monstiers et Pierre Caillé ont été libérés et seront bientôt de retour à Paris», a tweeté l’émission.
L’ambassadeur de France à Caracas a précisé, lui aussi, que les deux reporters, partis au Venezuela pour couvrir la crise politique en cours, ont été relâchés et «vont quitter le Venezuela dans quelques heures». Ils sont «soulagés et un peu fatigués» mais «vont bien», a assuré le diplomate en publiant deux photos des journalistes.
Un peu plus tôt dans la journée, la France avait «exigé» la libération des deux reporters, affirmant tout mettre en œuvre pour l’obtenir dans les plus brefs délais.
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«Nous exigeons leur libération et mettons tout en œuvre pour l’obtenir dans les plus brefs délais», a déclaré la porte-parole du ministère de l’Europe et des affaires étrangères dans un point de presse électronique.
La France et l’Espagne ont joint leurs voix pour exiger la libération de leurs ressortissants journalistes arrêtés ces derniers jours au Venezuela tandis que l’Union européenne (UE) a élargi cette demande à tous les journalistes détenus sans raison dans ce pays.
Mardi, Reporters sans frontières (RSF) avait dénoncé «les violences des forces de l’ordre à l’encontre des journalistes» vénézuéliens et internationaux couvrant les mouvements de protestation qui secouent le pays depuis le 21 janvier.
Selon l’ONU, une quarantaine de personnes ont été tuées et plus de 850 arrêtées dans les événements que connait ce pays depuis cette date.
