L’OIM lance un nouveau projet pour renforcer la protection et l’intégration socio-économique des migrants au Maroc

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) au Maroc lance aujourd’hui, à Rabat et Tanger, un nouveau projet ciblant les populations en situation de vulnérabilité, en particulier les migrants, et les communautés d’accueil, notamment les femmes, les enfants, les jeunes et les mineurs non accompagnés.

Le nouveau projet intitulé « Améliorer la protection et l’intégration socioéconomique des migrants en situation vulnérable au Maroc » sera mis en œuvre en collaboration avec les partenaires gouvernementaux et associatifs engagés dans ces thématiques grâce au généreux appui financier de l’Ambassade du Japon d’un montant de 151 500 USD.

« Le Japon et l’OIM ont une histoire de coopération et de partenariat importante sur les questions de migration. En effet, le Japon a été impliqué dans la fourniture d’aide et de soutien au Maroc dans différents secteurs, notamment la santé. »  a déclaré à cette occasion la Cheffe Mission de l’OIM Maroc, Mme Laura Palatini. « Nous sommes de nouveau honorés d’avoir le Gouvernement et le peuple du Japon comme partenaire stratégique pour contribuer à nos efforts collectifs en vue d’améliorer la protection et l’intégration socio-économique des migrants en situation de vulnérabilité au Maroc ».

À travers ce nouveau projet, qui sera mis en œuvre jusqu’au mois de janvier 2024, l’OIM Maroc, l’Ambassade du Japon et leurs partenaires joignent leurs expertises pour renforcer la gestion des migrations au Maroc à travers, d’un côté, l’établissement d’un système de protection renforcé à même de répondre aux besoins immédiats des migrant.e.s en termes de services de santé et d’assistance sous forme de paniers alimentaires, d’articles non alimentaires, de services de conseils et d’identification des besoins  des populations migrantes qui vivent dans des situations de vulnérabilités. D’un autre côté, ce nouveau projet soutiendra les services compétents en faveur de l’intégration socio-économique des migrant.e.s à travers la promotion de l’employabilité et des activités génératrices de revenus.

Lire aussi : Maroc: L’OIM se penche sur la mise en œuvre du Pacte mondial sur les migrations

« Je suis très heureux que mon pays, à travers l’OIM, puisse contribuer à la protection et à l’amélioration de l’intégration socio-économique des migrants vulnérables au Maroc. » a déclaré Son Excellence Monsieur KURAMITSU Hideaki, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Japon au Maroc. « Le financement du présent projet vient du budget supplémentaire 2022 du Japon, compte tenu de son aspect extrêmement urgent. Le Japon est déterminé à accompagner le Maroc dans ses efforts de mieux accueillir les migrants sur son territoire conformément aux hautes directives royales ».

Cette initiative répond aux besoins présents et importants de milliers de migrant.e.s vivant une situation de précarité socio-économique. Force est de constater que la route migratoire que parcourent des milliers de migrant.e.s est jonchée de défis et de dangers tels que la violence, l’exploitation et les abus incluant la traite des êtres humains, le travail forcé et les abus sexuels. Parmi eux, un nombre croissant d’enfants non accompagnés et séparés (ENAS) en mouvement a été observé.

En vue de subvenir aux besoins de base de la population cible au Maroc, ce projet complétera et soutiendra les efforts du Gouvernement du Maroc pour permettre à 1 350 migrant.e.s d’avoir accès à des services de santé physique et mentale, à de l’assistance directe, à des services pour l’employabilité et l’entreprenariat à travers des activités génératrices de revenus.

Pendant l’année de mise en œuvre du projet, l’OIM Maroc coordonnera étroitement  avec de multiples partenaires incluant le Ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Étranger, le Ministère de la Santé et de la Protection sociale, le Ministère de l’Intérieur, le Ministère de la Justice, l’Entraide Nationale, l’Agence Nationale de Promotion de l’Emploi et des Compétences (ANAPEC), la Commission nationale de lutte et de prévention contre la traite des êtres humains ainsi que les organisations et plateformes de la société civile.

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