L’OMC met en avant la contribution du commerce à l’action climatique

Les outils de politique commerciale peuvent aider les pays à accroître l’adoption de produits sobres en carbone en réformant les droits d’importation, en repensant les marchés publics et en encourageant la facilitation des échanges, a indiqué, mardi, la Directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Ngozi Okonjo-Iweala.

Les milliards de dollars d’investissements à faible émission de carbone nécessaires pour atteindre ces objectifs se heurtent désormais à des coûts d’emprunt plus élevés, a souligné Mme Okonjo-Iweala, notant que le commerce peut contribuer à réduire davantage les émissions pour chaque dollar dépensé et à réorienter les subventions néfastes pour soutenir l’action climatique.

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En effet, l’OMC plaide en faveur du commerce dans le cadre de la réponse climatique en vue de mettre en place des recherches et des analyses sur la relation complexe entre le changement climatique et le commerce, a fait savoir la DG de l’Organisation, qui s’exprimait à la COP28, qui se tient à Dubaï.

Actuellement, les produits à forte intensité de carbone sont souvent confrontés à des droits d’importation inférieurs à ceux des produits à faible intensité de carbone, a-t-elle dit, relevant que « les équipements liés aux énergies renouvelables sont soumis à des tarifs moyens deux fois plus élevés que ceux du charbon« .

En ce qui concerne les marchés publics, les gouvernements dépensent chaque année environ 13.000 milliards de dollars américains en marchés publics, ce qui représente environ 13% du PIB mondial et 15% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, a-t-elle ajouté.

Avec MAP

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