L’OPEP maintient ses prévisions de croissance de la demande mondiale de brut en 2022

L’organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a maintenu, jeudi, ses prévisions de croissance de la demande mondiale de brut en 2022, confortée par la bonne marche de l’économie mondiale et la reprise du transport aérien, malgré les risques liés à la pandémie de Covid-19.

L’Opep attend donc un rebond de 4,2 millions de barils par jour (mb/j) pour atteindre 100,8 mb/j pour le monde, selon son rapport mensuel.

Ce rebondissement serait d’environ 1,8 mb/j pour les pays de l’OCDE et d’environ 2,3 mb/j pour les autres.

Pour ce qui est des pays de l’OCDE, « l’optimisme découle de la croissance économique » observée, compte tenu des effets bénéfiques des politiques fiscales et monétaires engagées pour soutenir l’économie, lesquelles devraient « plus que compenser les effets négatifs d’Omicron sur la demande de pétrole », observe l’organisation.

Tout en restant vigilant à cause de la pandémie, l’Opep estime néanmoins que les motifs d’optimisme « prévalent, compte tenu de la forte croissance économique en cours, avec un PIB atteignant déjà les niveaux observés d’avant la pandémie, soutenu par des mesures de relance budgétaire et un commerce mondial à des niveaux records en termes de volumes ».

« La mobilité devrait encore gagner en dynamisme, notamment en ce qui concerne le secteur des voyages et du tourisme », estime l’Opep dans un article qui se penche sur les ressorts de la demande.

Les dirigeants de l’Opep et de ses partenaires au sein de l’Opep+ avaient une nouvelle fois décidé début février d’augmenter leur production, pour le huitième mois consécutif, afin de répondre à la demande et limiter la hausse des prix.

Entre décembre et janvier, ils ont augmenté leur production de 64.000 barils par jour, pour atteindre 27,981 mb/j, selon des sources indirectes citées dans le rapport.

Cependant, cette croissance des extractions n’a pas empêché une poursuite de la hausse des cours du baril, favorisée par les tensions géopolitiques entre la Russie et l’Ukraine et la publication mercredi de réserves commerciales de pétrole brut en nette baisse aux États-Unis, à rebours des attentes.

Les prix du Brent et du WTI, toujours en hausse jeudi, évoluaient au-dessus des 90 dollars.

Avec MAP

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