L’université Hassan II de Casablanca ambitionne de faire du « bachelor » une révolution dans l’enseignement supérieur

Par Rachid Aomari

La présidente de l’université Hassan II de Casablanca, Awatef Hayar, a affirmé que l’établissement ambitionne de faire du « bachelor » une révolution dans l’enseignement supérieur, lequel connait l’adhésion de différentes universités du Royaume.

Mme Hayar a indiqué, dans une déclaration à la MAP, Rim Radio et M24, que l’université Hassan II mobilise l’ensemble de ses ressources humaines et logistiques en consacrant un important investissement pour le succès de cette initiative, en dotant les étudiants de compétences scientifiques leur permettant d’intégrer aisément le marché du travail, et partant la contribution au processus de développement. Pour ce faire, l’université a entamé, depuis juillet dernier, la formation des enseignants sur la manière de mettre en place des plateformes numériques, en fournissant des explications au profit des étudiants, notamment en matière de langues, en mettant à disposition 20 filières du bachelor qui ont eu un écho favorable auprès de l’Agence nationale d’évaluation et d’assurance qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Par ailleurs, Mme Hayar s’est félicitée de la décision du ministère de tutelle de reporter la rentrée scolaire au mois d’octobre ayant permis à l’université d’avoir plus de temps pour parachever les préparatifs de la rentrée universitaire, citant deux volets essentiels fondés sur l’égalité des chances entre étudiants et la garantie des conditions de sécurité sanitaire au profit de l’ensemble du personnel de l’université et de ceux qui fréquentent ses différents établissements. Pour faire réussir cette expérience, l’université prévoit des filières du bachelor dans 5 établissements universitaires, dans les facultés de droit de Ain Chock, Mohammadia et Ain Sebaâ et les facultés des lettres de Ain Chock et Ben M’sik, dans la perspective d’élaborer un guide pour initier les étudiants à l’usage des plateformes numériques adoptées. Mme Hayar a fait part de la poursuite des préparatifs pour la rentrée universitaire 2021/2022, à travers des réunions à distance avec les enseignants, les encadrants et les présidents des établissements concernés, visant la réalisation de l’égalité des chances entre les étudiants, notamment en cas de l’adoption de l’enseignement en présentiel.

→ Lire aussi : Système de contrôle continu : Publication d’une note ministérielle pour 2021/2022

Dans l’attente des recommandations des autorités compétentes et du ministère de tutelle, elle ne cache pas son penchant pour les 2 modes d’enseignement à la fois, présentiel et distanciel, en vue de faire face au phénomène d’encombrement des salles, dans le cadre du respect des mesures préventives suite à cette crise pandémique.

Revenant sur le nombre d’années nécessaires pour décrocher le bachelor, la présidente de l’université a tenu à préciser que ce diplôme comprend 240 unités que l’étudiant peut réussir en une période ne dépassant pas 3 ans, notant que le bachelor offre l’opportunité à ses titulaires d’enrichir leurs compétences linguistiques (arabe, français, anglais et amazigh), outre le développement de leurs propres compétences. En vue d’inciter les étudiants à aller de l’avant, l’université réfléchit à mettre en place des sessions diplômantes après chaque semestre pour leur permettre de valider un ensemble d’unités dont les langues et les propres compétences constituent 30 pc.

Dans le même ordre d’idées, Mme Hayar a souligné que pour contribuer à la lutte contre la prolifération du Covid-19, l’université a organisé une vaste campagne de sensibilisation, dans les rangs des étudiants, à travers les canaux numériques et des établissements relevant de l’université, vidéos et films documentaires, conformément au protocole sanitaire en vigueur au Maroc. L’université a également installé des caméras thermiques de dépistage de la fièvre à l’entrée de l’ensemble des établissements en relevant sa décision, avec la collaboration des autorités locales et sanitaires et du ministère de tutelle, de mettre en place des centres de vaccination dans les grands pôles de l’université pour faire bénéficier les étudiants qui ne sont pas encore vaccinés. Au début du mois d’octobre prochain, ces centres seront ouverts à la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales à Ain Chock, la faculté des sciences de Ben M’sik, la faculté de droit et l’Ecole nationale de commerce et de gestion (ENCG), outre la mise en place d’un autre centre à la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales à Mohammadia.

( Avec MAP )

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