L’urbanisme de demain doit être prospectif et viser l’optimisation de l’exploitation du territoire et des ressources

L’urbanisme de demain doit être prospectif, viser l’optimisation de l’exploitation du territoire et des ressources et contribuer au rééquilibrage du réseau urbain, a indiqué, mercredi à Rabat, le ministre de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire, Driss Merroun.

S’exprimant lors d’une rencontre organisée par son département pour présenter les orientations de l’actualisation du système d’urbanisme, le ministre a souligné que l’urbanisme de demain doit valoriser les identités et les particularités locales et renforcer les compétences du territoire pour les adapter aux changements économiques, sociaux, environnementaux, politiques et technologiques.

L’urbanisme de demain vise à élaborer des approches renouvelables en vue de créer des espaces concurrentiels offrant plus de productivité, d’intégration et de durabilité à même de faire face aux différents défis et enjeux, a noté le ministre, ajoutant que ce chantier devra consolider le principe de partage équilibré des charges de financement et garantir une harmonie entre la planification territoriale, l’urbanisme organique et l’urbanisme des projets, et ce en vue d’élaborer un système global, juste, consultatif et motivant au service de la régionalisation avancée et la gouvernance territoriale efficace.

Le ministère a lancé une étude stratégique prospective visant l’amélioration du système de planification territoriale au Maroc pour devenir un cadre de référence global et intégré et accompagner les dynamiques et les politiques adoptées, a rappelé M. Merroun.

Cette étude constitue une feuille de route nationale ciblant l’instauration d’une nouvelle vision permettant au système d’urbanisme de contribuer à la mise à niveau des communes urbaines et rurales pour qu’elles deviennent un espace capable d’attirer les investissements. Elle s’inscrit dans le cadre de l’ouverture que connait le Royaume et son intégration à la mondialisation qui nécessite un renforcement des compétences concurrentielles, des réformes structurelles et globales en matière de planification et de gestion du territoire et l’adoption d’outils institutionnels, juridiques, fonciers et financiers concrets, a-t-il expliqué.

Selon un document du ministère, l’actualisation du système d’urbanisme s’inscrit dans le contexte des orientations royales destinées aux participants aux assises nationales du foncier qui se sont déroules du 8 au 9 décembre dernier, qui ont insisté sur la nécessité de moderniser et de réviser l’arsenal juridique en vigueur.

Les orientations de réforme du système d’urbanisme s’articulent autour des documents d’urbanisme, des autorisations, du contrôle, des moyens de financement et de gouvernance territoriale, d’après le même document.

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