Nouveau virus similaire au Sras: un premier cas diagnostiqué en Thaïlande
Un premier cas de la pneumonie chinoise, appartenant à la même famille que le Sras, a été diagnostiqué en Thaïlande chez une femme venue de Chine, a annoncé lundi l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
L’OMS a été officiellement informée par les autorités sanitaires thaïlandaises de ce premier cas, précise un communiqué de l’Organisation onusienne, basée à Genève.
«Compte tenu de l’évolution de la situation, le directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, va consulter les membres du Comité d’urgence et pourrait convoquer une réunion de ce comité dans un bref délai», a ajouté l’OMS.
La femme infectée voyageait en provenance du Wuhan, berceau du nouveau virus en Chine, et a été identifiée par les autorités thaïlandaises le 8 janvier.
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Un diagnostic clinique de pneumonie légère a d’abord été posé, puis «des tests de laboratoire ont confirmé que le nouveau coronavirus en était la cause», a détaillé un porte-parole de l’OMS, Tarik Jasarevic.
Immédiatement hospitalisée, la femme se remet désormais de la maladie. Jusqu’à présent en Chine, sur les 41 patients diagnostiqués avec ce nouveau type de coronavirus à Wuhan (11 millions d’habitants), un homme de 61 ans est décédé, selon le dernier bilan officiel.
Selon les premiers éléments, l’épidémie est en lien avec un marché aux poissons à Wuhan, qui a été fermé le 1er janvier en raison de l’épidémie. Aucune preuve claire de transmission entre humains n’a été établie, et aucun personnel de santé n’a été infecté par le virus, souligne l’OMS, qui ne se montre pas surprise par le cas importé en Thaïlande.
«La possibilité que des cas soient identifiés dans d’autres pays n’était pas inattendue et renforce la raison pour laquelle l’OMS demande une surveillance active et une préparation continue dans d’autres pays», a souligné l’organisation.