Nucléaire iranien : Macron et Poutine expriment leur volonté commune de préserver les acquis de l’accord de 2015
Les présidents français Emmanuel Macron et russe Vladimir Poutine ont exprimé, lundi, leur volonté commune de préserver les acquis de l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien.
Lors d’un entretien téléphonique avec son homologue russe dont a rendu compte un communiqué de l’Elysée, le chef de l’Etat français a marqué «sa volonté que des discussions puissent s’ouvrir, en étroite concertation avec la Russie, les autres membres permanents du Conseil de sécurité, les puissances européennes et régionales, sur le contrôle de l’activité nucléaire après 2025, le programme balistique de l’Iran ainsi que la situation en Syrie et au Yémen».
M. Macron a également fait part de «son souhait que la Russie puisse jouer sur l’ensemble de ces questions un rôle constructif afin d’éviter une montée des tensions dans la région».
Les deux dirigeants sont convenus de travailler dans cette direction ensemble dans les prochains jours et prochaines semaines, souligne le communiqué.
>>Lire aussi : La Corée du Nord va fermer son site nucléaire en mai
En prévision de la visite que devrait effectuer le président Macron en Russie les 24 et 25 mai prochain, les deux chefs d’Etat ont également convenu «d’accélérer les contacts entre leurs équipes pour aboutir à des avancées concrètes en particulier sur la crise syrienne».
Lors d’un entretien téléphonique dimanche avec son homologue iranien Hassan Rohani, le président Macron avait assuré que son pays restera dans le cadre de l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien.
Le chef de l’Etat français avait fait part, à cet égard, de son souhait que les acquis de la négociation de 2015 soient préservés et que les discussions puissent s’ouvrir sur les trois sujets additionnels indispensables que sont le contrôle de l’activité nucléaire après 2025, le programme balistique de l’Iran et les principales crises régionales, avait indiqué l’Elysée.
Les deux présidents sont convenus de travailler principalement dans les prochaines semaines sur la préservation du contenu de l’accord de 2015 dans toutes ses composantes, ainsi que sur la situation au Yémen et en Syrie, avait ajouté la même source dans un communiqué.