Outsourcing au Maroc : ce modèle économique qui promet égalité des chances et inclusion sociale

En plein essor au Maroc, l’outsourcing a permis la création de 130 000 emplois directs crées en 2023. Grâce à ces opportunités d’emploi qu’il a offert à des populations marginalisées il a favorisé l’inclusion sociale et l’égalité des chances, et ce, particulièrement chez les jeunes diplômés.

A l’échelle internationale, le Maroc s’est imposé comme étant un acteur majeur en termes d’outsourcing. Générant des chiffres impressionnants, il se maintient avec aisance en deuxième position en Afrique et 28ème au niveau mondial (selon le Global Services Location Index).

Favorisant ainsi la création d’emplois et donc la promotion de l’économie du pays, l’outsourcing a réalisé environ 17 milliards de dirhams de chiffre d’affaires à l’export en 2023.

Avec ce succès fulgurant, l’outsourcing, est devenu une pratique de plus en plus courante pour ces entreprises avides de réduire leurs coûts. L’externalisant au Maroc permet donc de réduire l’équivalent d’environ 40% du coût du travail par rapport à l’Europe et à l’Amérique du Nord.

Toutefois cette marge de bénéfice réalisée, la qualité de services des prestations au Maroc ne sera pas à désirer car 25% des diplômés marocains sont les lauréats des filières TIC et ingénierie. Ce qui permet de maintenir une croissance continue avec une moyenne de 10 000 nouveaux postes créés chaque année.

A ces facteurs s’ajoute aussi le cadre juridique er fiscal qui se veut avantageux pour les investisseurs étrangers. En effet le Maroc s’est engagé depuis plus d’une décennie dans des réformes visant à améliorer l’environnement global dans lequel peuvent évoluer les opérateurs économiques. De ce fait, et grâce à une infrastructure moderne notamment avec des télécommunications performantes, l’impact fut notable, dans bien de domaines favorisant un climat des affaires alliant sérénité et pérennité.

Sur le plan national, L’outsourcing stimule l’économie locale en encourageant la création de petites et moyennes entreprises (PME) dans les services auxiliaires. Cela se traduit par une diversification de l’économie et une réduction de la dépendance vis-à-vis de secteurs traditionnels.

De même, ce secteur qui exige des compétences spécifiques, incite à la formation continue des employés. Cet aspect se traduit par une meilleure qualification de la main-d’œuvre marocaine et une augmentation de l’employabilité sur le marché national et international.

Offrant l’accès à un emploi stable et décent que promet l’outsourcing se traduit par une amélioration des conditions de vie pour les travailleurs et leurs familles. Ce qui permet un meilleur accès à l’éducation, à la santé et à d’autres services essentiels.
De ce fait, le succès de l’outsourcing au Maroc contribue à l’amélioration de l’image du pays à l’étranger, le positionnant ainsi comme étant une destination fiable et compétitive pour les investisseurs étrangers attirant par la même occasion de nouvelles opportunités d’affaires.

En dépit de toutes ces retombées positives, ce secteur a aussi une face cachée qu’il ne faudrait négliger. Pour ce faire, des observateurs pensent qu’il est primordial dans un premier temps d’améliorer les conditions de travail, de lutter contre la précarité et l’exploitation des travailleurs, d’où la mise en place de politiques de formation pour répondre au mieux, aux besoins de ce marché en constante évolution pour garantir un environnement de travail sain et sécurité.
En relevant ces défis et en continuant à investir dans le développement du secteur, le Maroc pourra selon ces observateurs, maximiser les retombées sociales positives de l’outsourcing et garantir un avenir prospère à sa population.

« En capitalisant sur ses acquis et en s’attaquant aux défis persistants, le Maroc peut consolider son statut de leader » recommandent-ils.

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