Paludisme : L’OMS met en évidence la menace croissante du changement climatique

Le changement climatique fait peser un risque majeur sur les progrès de la lutte contre le paludisme, en particulier dans les régions vulnérables, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

« Les données relatives aux répercussions à long terme du changement climatique sur la transmission du paludisme sont rares. Cependant, la direction que prennent ces répercussions et leur ampleur sont susceptibles de varier en fonction des systèmes sociaux et écologiques, tant à l’intérieur d’un même pays qu’entre eux« , a indiqué, récemment, l’OMS dans un communiqué.

L’évolution des températures, de l’humidité et des précipitations peuvent avoir une influence sur le comportement et la survie du moustique anophèle vecteur du paludisme, relève la même source.

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Ainsi, les phénomènes météorologiques extrêmes, à l’image des vagues de chaleur et des inondations, peuvent aussi avoir une incidence directe sur la transmission et la charge de morbidité, a expliqué l’Organisation.

« Il faut, plus que jamais, riposter au paludisme de façon pérenne et résiliente et associer à cette action des mesures urgentes visant à ralentir le rythme du réchauffement climatique et en atténuer les effets« , a indiqué Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS.

L’action de l’OMS sur le paludisme est guidée par la Stratégie technique mondiale de lutte contre le paludisme 2016-2030, approuvée par l’Assemblée mondiale de la Santé en mai 2015 et mise à jour en 2021. Elle prévoyait notamment une réduction de l’incidence des cas de paludisme et des taux de mortalité d’au moins 75% à l’horizon 2025 et de 90% pour 2030, par rapport à 2015, année de référence.

Avec MAP

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