Paris regrette l’absence de renouvellement des mandats de plusieurs responsables de l’OSCE

La France a regretté « fortement », lundi, l’absence de renouvellement des mandats de quatre responsables de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), dont celui du secrétaire général.

Il s’agit aussi du Représentant pour la liberté de la presse, de la Directrice du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’Homme et du Haut-Commissaire pour les minorités nationales, tous nommés en juillet 2017, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

« En dépits de nos efforts et de ceux d’une très large majorité d’Etats participants, aucune solution temporaire n’a pu être trouvée pour éviter une vacance de ces postes », souligne le ministère dans un communiqué.

« Nous réitérons notre entier soutien à l’OSCE, ainsi qu’à ses responsables, qui ont pleinement rempli le mandat qui leur avait été confié par les Etats participants, avec professionnalisme et impartialité », ajoute le département de Jean-Yves Le Drian.

Alors que l’OSCE va connaître des échéances extrêmement importantes dans les prochains mois, avec notamment le Conseil ministériel de décembre et dans la perspective du 30ème anniversaire de la Charte de Paris, cette vacance à des postes essentiels « va porter atteinte » à son bon fonctionnement, prévient le Quai d’Orsay.

La France, aux côtés des autres Etats participants, « œuvrera en faveur d’un règlement rapide » de cette crise institutionnelle pour permettre à l’OSCE de poursuivre les missions dont elle a la charge dans les trois dimensions à savoir politico-militaire, humaine, économique et environnementale, conclut le communiqué.

L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe est une organisation régionale de sécurité qui a succédé en 1995 à la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe.

L’OSCE est en premier lieu un forum de dialogue diplomatique autour d’objectifs et de principes partagés, énoncés à l’origine dans l’Acte final d’Helsinki de 1975 et développés depuis dans différents textes, qui reflètent une vision globale de la sécurité dans ses trois dimensions : politico-militaire, économique et environnementale, ainsi qu’humaine.

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