Partenariat Maroc, Japon et Unesco pour la résilience face aux séismes

Afin de soutenir le Royaume du Maroc dans le renforcement de ses outils d’alerte et de résilience aux séismes, l’UNESCO, le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation et le Centre National pour la Recherche Scientifique et Technique (CNRST) ont lancé un projet pour le renforcement de résilience du Maroc face aux séismes.

En cette occasion, une cérémonie de lancement du projet se tiendra, le Vendredi 1er mars 2024 à 09h00 au siège du CNRST, et sera inaugurée par Pr. Abdellatif Miraoui, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation du Maroc, Son Excellence M. KURAMITSU Hideaki, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Japon au Royaume du Maroc,  M. Eric FALT, Directeur et Représentant du Bureau de l’UNESCO pour le Maghreb,  et Pr. Jamila EL ALAMI, Directrice du Centre National pour la Recherche Scientifique et Technique.

Lire aussi : Le Japon s’associe à l’UNESCO pour renforcer la prévention des risques sismiques au Maroc

Ce projet de coopération, financé par le Japon à hauteur de 900 000 USD, vient en réponse aux contraintes et limites constatées lors du séisme majeur qui a frappé la région d’Al Haouz le 8 septembre 2023. En effet, le séisme a démontré la nécessité de renforcer davantage l’étude de l’activité sismique dans la région en vue de protéger les populations dans les situations d’urgence.

En partenariat avec le CNRST et l’Institut National de Géophysique (ING), l’UNESCO entreprendra dans le cadre de ce projet des actions cruciales pour évaluer les risques sismiques, renforcer les capacités locales et sensibiliser les populations sur les risques des séismes et le comportement adéquat à adopter.

Le projet vise à :

  • renforcer d’avantage les réseaux de surveillance sismique et des capacités des intervenants dans ce domaine ;
  • évaluer les capacités des institutions, parties prenantes et partenaires ;
  • organiser des ateliers de formation au Maroc et au Japon ;
  • évaluer les systèmes d’alerte précoce et l’identification des besoins pour l’extension géographique ainsi que les lacunes opérationnelles et techniques.

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