Polisario et consorts réduits à néant par la justice européenne
La justice européenne que le polisario et l’Algérie voulaient manipuler pour servir leurs vils desseins a tranché dans le vif en rendant, mardi, un arrêt qui ne reconnait aucun rôle à l’organisation mercenaire et à ses complices dans la gestion des ressources naturelles des provinces du sud, ni dans le processus de règlement du conflit créé de toutes pièces autour du Sahara marocain.
L’arrêt a été on ne peut plus clair. Aucun rôle n’est reconnu au polisario, ni à la partie plaignante, une étrange ONG algésarienne à l’acronyme très british «WSC» qui tentait de nuire à la sécurité juridique des accords de l’UE. Contrairement au tintamarre créé par l’appareil propagandiste du polisario, relayé en transe par les scribouillards de la presse algérienne, maîtres de l’esbroufe, la Cour n’a à aucun moment cité le «polisario» comme étant une partie concernée, ni fait, non plus, référence à une quelconque exploitation des ressources naturelles du territoire que les séparatistes qualifient de «pillage» de la part du Maroc.
Mieux encore, le Royaume garde sa capacité juridique et politique intacte pour conclure souverainement des traités internationaux incluant ses provinces du sud. Le Maroc et l’UE ne se sont pas trop attardés sur le contenu de l’arrêt. Ils ont préféré garder le cap de leur relation stratégique orientée vers l’avenir. Dans un communiqué conjoint rendu public, mardi, le ministre des affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita et la haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini se sont dits «déterminés à poursuivre leur partenariat stratégique, à le préserver et à le renforcer.
Les deux parties sont convenues de « poursuivre le renforcement de leur dialogue politique et de préserver la stabilité de leurs relations commerciales». «Fortes de cet esprit et de cette confiance renouvelés, les deux parties confirment la richesse et la vitalité des relations entre l´Union Européenne et le Maroc et leur plein attachement au développement continu de ces dernières dans tous les domaines d’intérêt mutuel », ajoute la déclaration conjointe.
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Expliquant à la presse internationale accréditée à Bruxelles la position du Maroc suite à l’arrêt de la Cour, l’ambassadeur du Royaume auprès de l’Union européenne, Ahmed Reda Chami, s’est félicité, mercredi soir, de la position de l’UE qui, malgré le harcèlement judiciaire dont font l’objet certains de ses accords, tient à ce partenariat stratégique qui va au-delà des accords commerciaux.
La Cour a confirmé la validité de l’accord de pêche entre le Maroc et l’UE et a pris ses distances par rapport aux analyses politiques de son avocat général, tout en écartant le polisario et ses soutiens, a expliqué le diplomate marocain, relevant que la volonté et la détermination des deux parties à aller de l’avant transcendent tout ce qui est de nature à porter grief à leur partenariat de longue date.
L’ambassadeur a précisé que les deux parties sont en contact dans « un climat de sérénité et de confiance » pour adapter leurs accords aux décisions de la justice européenne. Toutefois, a averti, M. Chami, le Maroc n’acceptera aucun accord qui n’inclut pas ses provinces du sud. Il a ajouté que les deux parties sont animées d’une forte volonté d’approfondir leur partenariat sur des bases encore plus solides, car, a-t-il expliqué, au-delà de l’aspect commercial, le partenariat Maroc-UE est conforté par différents accords portant, entre autres, sur la coopération policière avec Europol, la migration, la gestion de crises en Méditerranée, les questions de sécurité et de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme.
Pour le député européen Gilles Pargneaux, en rendant un arrêt qui déclare valide l’accord de pêche entre le Maroc et l’UE, la Cour «évacue un vocabulaire tout à fait inapproprié qui n’a pas lieu d’être dans l’action de la justice européenne». Après avoir rappelé que « l’esprit de concertation demeure la clé de voûte d’un partenariat euro-marocain qui s’étend bien au delà de la seule question commerciale », le président du groupe d’amitié Maroc-UE au Parlement européen a ajouté dans une déclaration à la MAP que «c’est donc avec sérénité que nous pouvons aborder les prochaines négociations commerciales entre l’UE et le Maroc ».
Discrédité dans les camps de Tindouf, vaincu sur le continent africain où le Maroc a fait une percée extraordinaire, rejeté sur la scène internationale, le polisario vient de perdre une nouvelle bataille, cette fois-ci sur l’arène juridique. Il ne compte plus que quelques soutiens qui s’agitent sur la toile et qui ont l’art de transformer les défaites en victoires !