Près de la moitié des étudiants marocains décrochent sans diplôme

Près de la moitié des étudiants des universités marocaines abandonnent prématurément, sans avoir obtenu le moindre diplôme, a déclaré le ministre de l’Enseignement supérieur, Recherche scientifique, Abdellatif Miraoui.

Lors de sa présentation devant la Commission Education, Culture et Communication de la Chambre des Représentants, Abdellatif Miraoui a pointé le problème d’un encadrement insuffisant et d’une articulation insuffisante entre l’enseignement secondaire et les différents programmes de licence. Ces limites sont abordées dans le projet de réforme de l’éducation qui vise à améliorer la qualité de l’enseignement supérieur au Maroc.

Selon Miraoui, un goulot d’étranglement majeur est les différentes langues utilisées dans l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur, en particulier dans les filières scientifiques, techniques et économiques. Parmi les élèves titulaires d’un baccalauréat scientifique ou technique, 35 % optent pour les sciences sociales et économiques et les lettres et sciences humaines. Ce choix ne fonctionne souvent pas bien en raison de la barrière de la langue et des grandes différences de niveau d’éducation entre l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur.

Selon le ministre, le faible lien entre les programmes signifie également que les étudiants ne peuvent pas facilement changer ou transférer vers d’autres programmes lorsque cela est nécessaire. De plus, des investissements insuffisants ont été réalisés dans le numérique et l’enseignement à distance, alors même qu’ils offrent des opportunités d’amélioration de l’enseignement supérieur.

Le manque de compétences de compétences en langues étrangères rend difficile l’accès des diplômés au marché du travail. Miraoui a souligné que le manque de compétences horizontales est abordé dans le système de licence proposé.

Selon le ministre, il n’y a pas de justifications scientifiques et pédagogiques pour le système actuel de licence, ce qui signifie que la conception actuelle de l’enseignement de licence doit être ajustée.

Cependant, les modifications proposées aux programmes de baccalauréat et de maîtrise pourraient entraîner des problèmes pour l’ensemble de l’organisation, selon le ministre.

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