Prix des carburants : Lahcen Daoudi rencontre aujourd’hui les patrons des stations de service
Par Khadija Skalli
Le ministre chargé des Affaires générales et de la Gouvernance devra s’entretenir aujourd’hui mercredi 20 février avec les patrons des stations de service. Lahcen Daoudi a déjà rencontré hier mardi 19 février le Groupement des pétroliers du Maroc (GPM). Le ministre PJDiste se rétracte. Il prône maintenant « un plafonnement négocié ».
La polémique autour du plafonnement des prix des carburants revient sur le devant de la scène. Lahcen Daoudi fait marche arrière et privilégie la négociation au bras de fer. Le ministre chargé des Affaires générales et de la Gouvernance multiplie les réunions avec les professionnels pour aboutir à une solution satisfaisante.
Il devra rencontrer aujourd’hui mercredi 20 février les patrons des stations de service, selon le site internet du PJD. L’objectif de ce nouveau round des négociations est de parvenir à « un consensus » avec les professionnels.
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Lahcen Daoudi avait déjà tenu mardi 19 février une première réunion avec les pétroliers. Les discussions ont porté sur la réduction des marges bénéficiaires des professionnels. Le ministre chargé des Affaires générales et de la Gouvernance dit vouloir aboutir à un accord gagnant-gagnant qui préserve aussi bien le pouvoir d’achat des Marocains que les intérêts des pétroliers.
Lahcen Daoudi se rétracte donc. Le ministre péjidiste, qui avait brandit auparavant la menace d’imposer unilatéralement cette mesure, dit maintenant privilégier « un plafonnement négocié ». « Les représentants des sociétés d’hydrocarbures sont convaincus maintenant que la situation ne peut pas perdurer et commencent à accepter le principe de plafonnement », déclare Lahcen Daoudi, à l’issue de la réunion tenue hier avec le Groupement des pétroliers du Maroc (GPM).
« Le Gouvernement est prêt pour l’opérationnalisation du plafonnement des prix des carburants mais nous voulons que l’application de cette mesure se fait en accord avec les professionnels », ajoute le responsable gouvernemental. Et de poursuivre : « Nous ne pouvons pas laisser les sociétés d’hydrocarbures faire ce que bon leur semble. Ces sociétés gagnaient plus que 2 DH par litre, elles peuvent demain gagner 3 DH. Nous ne pouvons pas rester des spectateurs passifs de ce qui se passe ».