La réforme du régime de change vise à accompagner l’ouverture du Maroc sur l’économie mondiale
La réforme du régime de change vise à accompagner l’ouverture du Maroc sur l’économie mondiale et les transformations structurelles de l’économie nationale, ainsi que son intégration dans les chaînes de valeur mondiales, a souligné, mardi à Rabat, le ministre de l’Économie et des Finances, Mohamed Boussaid.
En réponse à une question devant la Chambre des conseillers, M. Boussaid a affirmé que cette réforme vise à préserver et à renforcer la compétitivité économique marocaine, à améliorer le taux de croissance et de l’emploi, à consolider la capacité de l’économie nationale de faire face à l’éventualité d’un choc extérieur et à réduire la pression sur les réserves en devise.
Cette réforme s’assigne également pour objectifs d’accompagner le développement du secteur financier national et de contribuer au renforcement de la dimension régionale du pôle financier de Casablanca, a-t-il ajouté.
Pour le ministre, la réussite de la réforme du régime de change est tributaire de fondements macro-économiques solides, d’un secteur financier ferme capable de faire face aux fluctuations du taux de change du dirham et d’un marché des changes relativement développé assurant aux acteurs les outils nécessaires pour couvrir les risques, en plus d’une politique monétaire crédible et d’une capacité de maîtriser le taux d’inflation.
L’impact de la variation du taux de change sur le taux d’inflation reste limité selon les appréciations du ministère des Finances et du Fonds monétaire international, a-t-il assuré, précisant qu’une hausse de 1pc du cours du dirham hisse de 0,15pc à 0,25pc, seulement, le taux d’inflation.