Renault-Nissan : Greg Kelly libéré alors que Ghosn reste derrière les barreaux
Le PDG de Renault Carlos Ghosn, passera le réveillon derrière les barreaux. Sa garde à vue a été prolongé jusqu’au 1er janvier 2019. Or, son bras droit à la tête de Nissan, l’Américain Greg Kelly est libéré sous caution.
Le PDG de Renault et ex-patron de l’Alliance Renault-Nissan, Carlos Ghosn, passera le réveillon derrière les barreaux. La justice japonaise a décidé de prolonger sa garde à vue jusqu’au 1er janvier 2019. Ce qu’a annoncé dans un communiqué le tribunal du district de Tokyo, cité par AFP.
« Aujourd’hui, la décision a été prise de maintenir M. Ghosn en détention. La garde à vue viendra à expiration le 1er janvier », a dit le tribunal du district de Tokyo.
Ce jugement ne signifie pas pour autant que l’ancien patron de Nissan sera libéré au Nouvel An. Le parquet pouvant requérir à cette date que sa garde à vue soit prolongée de 10 jours supplémentaires pour les besoins de l’enquête.
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Ghosn fait l’objet de trois mandats d’arrêt. Le bureau des procureurs l’accuse d’avoir fait couvrir par Nissan « des pertes sur des investissements personnels » au moment de la crise financière d’octobre 2008. La somme incriminée s’élève à 1,85 milliard de yens (14,75 millions d’euros).
Il lui est reproché d’avoir « failli à sa fonction de PDG et d’avoir causé un préjudice à Nissan ».
Contrairement à Carlos Ghosn, qui lui reste incarcéré, son bras droit à la tête de Nissan, l’Américain Greg Kelly, arrêté en même temps le 19 novembre 2018, est libéré sous caution. C’est une décision du tribunal de Tokyo.
L’Américain Greg Kelly, ancien numéro 2 à la tête de Nissan, a été libéré sous caution, par décision du tribunal de Tokyo. Greg Kelly qui, contrairement à Carlos Ghosn, ne fait pas l’objet d’un troisième mandat d’arrêt, est sorti de prison, mardi 25 décembre 2018.
Sa libération a été obtenue en échange du paiement d’une somme de 70 millions de yens (environ 560 000 euros au cours actuel). Elle est assortie de conditions : d’après les médias japonais, il ne sera pas autorisé à quitter le Japon, ni à entrer en contact avec des personnes liées au dossier.