Sahara : l’élite politique et intellectuelle en Amérique Latine acclame le « processus irréversible » des reconnaissances internationales de la souveraineté du Maroc

L’élite politique et intellectuelle en Amérique Latine a acclamé la décision de l’Etat d’Israël de reconnaitre la souveraineté du Maroc sur son Sahara, qui s’inscrit dans un « processus constant et irréversible » conçu, initié, mis en œuvre et suivi par SM le Roi Mohammed VI.

Des députés, des écrivains et des analystes de la région latino-américaine ont salué ce « pas transcendant » franchi par Israël qui constitue une nouvelle défaite diplomatique pour les adversaires de l’intégrité territoriale du Maroc et sonne le glas des chimères du séparatisme.

Dans un article d’opinion paru à Buenos Aires, l’analyste géopolitique argentin, Adalberto Carlos Agozino, a souligné que c’est grâce à « la stratégique conçue et mise en œuvre » par le Souverain pour tourner définitivement la page de ce conflit artificiel, que des pays de la taille des Etats Unis, de l’Espagne, de l’Allemagne, des Pays-Bas ..etc ont reconnu la souveraineté du Maroc sur ses Provinces du Sud, des reconnaissances consolidées par l’ouverture de 28 consulats de pays africains, arabes et latino-américains dans les villes de Laayoune et Dakhla.

En droit international, explique Carlos Agozino, « l’ouverture de bureaux consulaires dans un territoire en dispute implique une reconnaissance de la souveraineté de l’Etat qui le contrôle, en l’occurrence, une reconnaissance de la souveraineté incontestable du Maroc sur le Sahara ».

Aux yeux de cet analyste argentin, cette nouvelle reconnaissance de la souveraineté marocaine est « sans aucun doute, une avancée majeure qui consolide les liens entre les deux pays (Maroc et Israël) et aura des conséquences aux niveaux régional et international ».

Lire aussi : Saint-Vincent-et-les-Grenadines soutient l’intégrité territoriale du Royaume dans le dossier du Sahara marocain

C’est cet impact évident sur la scène internationale qui est également soulevé par Manuel Conde Orellana, président de la Commission des relations extérieures du Congrès du Guatemala.

Pour ce poids lourd de la politique au Guatemala, Israël a envoyé « un message clair » à la communauté internationale et aux États qui ne se sont pas encore prononcés en faveur de la souveraineté du Maroc sur le Sahara, et « il est certain que les États avec lesquels Israël entretient de très bonnes relations vont tenir compte de cette décision de la diplomatie israélienne ».

Manuel Conde Orellana a, par ailleurs, qualifié la décision israélienne au sujet du Sahara marocain « d’acte transcendant » qui ne manquera pas de « générer la stabilité dans la région » d’Afrique du nord.

Au Chili, le député Miguel Angel Calisto estime, lui aussi, que la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara par l’Etat d’Israël s’inscrit dans la logique de la consolidation de « la dynamique favorable créée grâce à la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI » pour mettre un terme à ce conflit régional.

Pour le député chilien, cette vision royale prospective a ouvert la voie pour que « les États-Unis et 15 pays européens reconnaissent la souveraineté du Maroc sur le Sahara, un territoire où le Maroc était présent historiquement et avec lequel il existe une relation culturelle depuis ses origines ».

Pour sa part, le juriste et président de la Fondation Globale Chili-Maroc, Roberto Leon, a lui aussi souligné la « dynamique favorable » générée par la reconnaissance de la part d’Israël de la souveraineté du Maroc sur les Provinces du sud.

« Il s’agit sans aucun doute d’une grande nouvelle pour le Maroc » qui conforte la stratégie de Sa Majesté le Roi qui, « avec prudence et persévérance », a réussi à convaincre ces différents pays du bienfondé de la position marocaine, a affirmé cet ancien député chilien et grand connaisseur de la genèse et du développement du conflit au Sahara.

Avec cette reconnaissance, « la vision de SM le Roi Mohammed VI se trouve consolidée » sur la voie de l’instauration de la paix et de l’entente dans la région, a affirmé de son côté Cristina Orellana, membre du directoire de la fondation chilienne « Amérique Latine/Afrique Siècle XXI ».

« Je crois que cela consolide la vision de Sa Majesté Mohammed VI, car le Roi a travaillé sans relâche pour générer davantage d’opportunités pour le Maroc et chercher la voie de la paix, de l’entente et de la tolérance », a-t-elle déclaré en réaction à la décision israélienne.

Selon cette ancienne députée chilienne et ancienne vice-présidente du parti de la Démocratie Chrétienne (DC), la nouvelle prise de position d’Israël ouvre également un « monde d’opportunités » et consolide la position du Maroc en tant que porte d’entrée pour les investissements en Afrique.

Pour le vice-président du Salvador, Félix Ulloa, cet élan grandissant en faveur de l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale du Maroc renseigne sur la pertinence de l’initiative d’autonomie présentée par le Royaume pour mettre un terme à ce différend régional.

Il a estimé qu’à travers cette décision d’Etat, Israël rejoint la dynamique de soutien international à la marocanité du Sahara et aux droits légitimes du Royaume sur ses provinces du Sud.

Elle conforte également la légitimité de la position marocaine et soutient les efforts du Royaume pour clore définitivement ce conflit artificiel, a souligné Félix Ulloa.

En Colombie, le directeur de la Confédération des Communautés juives de ce pays, Marcos Peckel, a choisi de commenter l’impact de cette reconnaissance sur l’essor des relations Maroc/Israël qui « ont évolué très rapidement » dans de nombreux domaines (commercial, touristique, militaire et diplomatique).

« Je pense que les relations entre le Maroc et Israël sont promises à un bel avenir, en raison des opportunités de développement qu’elles offrent dans les domaines du tourisme, des échanges scientifiques, de l’eau et de l’agriculture, de la diplomatie, ainsi que dans le domaine de la sécurité et de la cybersécurité. Cette coopération s’est développée rapidement et continuera à se développer à l’avenir », s’est félicité Marcos Peckel.

Privilégiant l’approche historique, l’écrivain et historien paraguayen Luis Aguero Wagner a indiqué que la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara par Israël est « un pas de plus en faveur des droits historiques inaliénables du Maroc » sur ce territoire.

Wagner a ajouté que la décision israélienne constitue aussi un pas supplémentaire vers la disparition définitive du groupe séparatiste du polisario, créé artificiellement par l’Algérie dans le but de compromettre la compréhension entre les nations et l’harmonie au sein de la communauté internationale.

Pour l’intellectuel paraguayen, cette décision israélienne contribue à « mettre fin à ce vestige de la guerre froide, qui n’est plus qu’un appareil de propagande décadent (…) qui obéit exclusivement aux intérêts de l’Algérie ».

Lundi dernier, un communiqué du Cabinet Royal a indiqué que SM le Roi Mohammed VI avait reçu une lettre du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, annonçant la décision de son pays de reconnaître la souveraineté du Maroc sur son Sahara.

Le Premier ministre israélien a ajouté que cette position de son pays sera « reflétée dans tous les actes et les documents pertinents du Gouvernement israélien » et qu’elle sera « transmise aux Nations Unies, aux organisations régionales et internationales dont Israël est membre, ainsi qu’à tous les pays avec lesquels Israël entretient des relations diplomatiques ».

Dans Sa lettre au Souverain, le Premier Ministre israélien a informé qu’Israël examine positivement « l’ouverture d’un Consulat dans la ville de Dakhla », et ce dans le cadre de la concrétisation de cette décision d’Etat ».

Avec MAP

Articles similaires

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page