Séisme : Environ 250 médecins néerlandais prêts à se rendre à Marrakech

Environ 250 professionnels de la santé néerlandais se sont portés volontaires pour apporter leur assistance au Maroc suite au récent tremblement de terre. Ils espèrent pouvoir se rendre sur place cette semaine, sous réserve que leurs horaires de travail le permettent et que les autorités marocaines donnent leur autorisation. C’est ce qu’a déclaré Ali Lahdidioui, président de l’Association des médecins marocains aux Pays-Bas (AMAN).

Dès les premières images de la catastrophe, l’AMAN s’est mobilisée rapidement samedi matin. Parmi les volontaires, on compte des médecins généralistes, des spécialistes, des médecins de premier recours et des infirmières. Cette initiative concerne non seulement les personnes ayant des liens familiaux avec le Maroc, mais aussi des professionnels d’origines diverses.

Ali Lahdidioui, qui exerce en tant qu’interniste et gériatre au HagaZiekenhuis de La Haye, explique que tous les participants sont motivés et enthousiastes à l’idée de contribuer d’une manière ou d’une autre. Il souligne également que les employeurs se montrent coopératifs. Des organisations de soins à domicile se sont manifestées pour mettre leur personnel à disposition afin de se rendre au Maroc.

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Un collègue de Lahdidioui s’est déjà rendu sur place pour évaluer les besoins en matière de soins de santé. Parmi les principales nécessités signalées figurent les fournitures médicales telles que les pansements, les bandages, les antibiotiques et l’alcool désinfectant. « Peu importe la taille de votre hôpital, lorsqu’une telle catastrophe survient, les stocks s’épuisent rapidement, car les besoins sont immédiats », précise Lahdidioui.

Les médecins néerlandais pourraient être déployés dans des zones reculées, en travaillant par exemple dans des hôpitaux de campagne temporaires. « Au début, les gens se sont aidés mutuellement, portés par l’adrénaline et le sens du devoir. Mais ensuite, ils se sont rendu compte de leurs propres blessures. Ces blessures, bien qu’elles ne mettent pas leur vie en danger, peuvent devenir infectées si elles ne sont pas traitées. Je pense que dans certaines régions éloignées, notre présence peut faire une réelle différence », souligne Lahdidioui.

Toute forme d’aide n’est pas forcément appropriée, avertit Lahdidioui. « Une trottinette électrique, c’est sympathique, mais dans un village en zone montagneuse, cela n’a pas beaucoup de valeur ajoutée. C’est pourquoi nous voulons vraiment savoir quelles sont les demandes les plus cruciales. Nous voulons fournir des soins adéquats et les fournitures nécessaires aux personnes qui en ont le plus besoin. »

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