SIEL-2019: Remise du Prix Ibn Battouta de la littérature de voyage
Le Prix Ibn Battouta de la littérature de voyage a été remis dimanche à des écrivains de différents pays arabes, dans le cadre de la 25-ème édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL-2019) de Casablanca.
Dans la catégorie « Les récit du voyage », le prix est revenu au Jordanien Haytham Serhan pour « Nachwat Achoumoul » et au Saoudien Oussama Ibn Salman Al Falih pour « Le voyage de Fathallah Al Halabi ». Le prix de la rubrique « Le voyage contemporain: le nouveau Sinbad » a été remporté par le Soudanien Ahmad Hassan pour « Les voyages exotiques: Les voyages dans le continent africain » et les Egyptiens Mehdi Moubarek « 40 jours en Inde » et Mokhtar Saad Chahata pour « Au pays du Samba: le quotidien d’un arabe au Brésil ».
Dans la catégorie « le journal quotidien », le prix a été attribué à la Syrienne Kholoud Charaf pour « Le voyage du retour à la montagne: le quotidien de la guerre » et à son compatriote Khayri Dehbi pour son ouvrage « De Damas à Haïfa: 300 jours en captivité israélienne ».
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S’agissant de la rubrique « Traduction », le prix a été décerné au Saoudien Aidh Mohamed Al Rabii pour le livre « Derrière le soleil: Journal d’un écrivain d’Ahwaz dans les cellules secrètes de l’Iran » de l’écrivain iranien Youssef Azizi et au Syrien Cameran Houj pour sa traduction de l’ouvrage « Fès: le tawaf ».
S’exprimant à cette occasion, le ministre de la Culture et de la Communication, Mohamed Laaraj, a souligné que cette manifestation culturelle et académique, lancée en 2003 par le Centre arabe pour la littérature géographique « Irtyad El Afaq », est devenue au fil des années un rendez-vous incontournable de l’agenda culturel arabe.
En consacrant des prix à la littérature du journal quotidien, aux voyages contemporains et aux traductions, ce grand projet culturel et civilisationnel relie le passé au présent en se projetant dans le futur, a-t-il relevé.
Pour sa part, le directeur du Centre arabe pour la littérature géographique, le syrien Nouri Al-Jarrah, a indiqué que ce prix se veut un pont entre le Machreq et le Maghreb et une occasion idoine pour approcher le monde sous différents angles, mettant en avant l’intérêt croissant accordé à la littérature du voyage par les écrivains et chercheurs arabes.