Sommet de la CEDEAO : la transition du Mali, Guinée Bissau et de Burkina Faso

Par Sarah El Haddad

La Guinée-Bissau arbitre le 09 juillet la 62ᵉ conférence des chefs d’État et de gouvernement et la Communauté Économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). L’objet de la réunion est d’évaluer le processus de transition au Mali, Guinée-Bissau et du Burkina Faso afin d’assurer un retour à l’ordre constitutionnel en 2024.

La tenue d’élections pour marquer la fin des pouvoirs de transition résultant des coups d’État militaires au Mali, en Guinée et au Burkina Faso sera sur la table du 62ᵉ sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique, des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Président ivoirien Alassane Ouattara a échangé, mardi à Abidjan, avec le nouveau Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Léonardo Santos Simao.

Pour sa part, Léonardo Santos Simao a fait part de son engagement à travailler pour la paix, la stabilité et le développement de la sous-région et du sahel.

Avoir évoqué avec Simao les préoccupations de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique de l’Ouest, qui portent notamment sur la situation dans les pays en transition : le Mali, la Guinée et le Burkina Faso, « pour lesquels la tenue des élections dans les délais proposés est souhaitée, afin que ces pays disposent des régimes et des dirigeants démocratiquement élus » a indiqué Alassane Ouattara, dans une note aux médias.

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La lutte contre le terrorisme dans l’espace et l’élection d’un nouveau président pour les organismes communautaires sera également à l’ordre du jour.

Le président ivoirien Alassane Dramane Ouattara a souligné qu’il « souhaite que les élections se tiennent dans les délais proposés afin que ces pays aient des régimes et des dirigeants démocratiquement élus ».

Le chef de l’État ivoirien a poursuivi en disant que les élections étaient « un impératif pour toute l’Afrique de l’Ouest, en particulier pour la Côte d’Ivoire, pays voisin de ces trois nations, qui y a soutenu tous les efforts de sortie de crise ». Le 10 février, le Mali, la Guinée et le Burkina avaient demandé, en vain, la levée de leur suspension de la CEDEAO et de l’Union africaine (UA).

Le Mali, la Guinée et le Burkina Faso, ont été suspendus des organes décisionnels de la CEDEAO, après les prises de pouvoir par des militaires respectivement en 2020, 2021 et 2022. Le Mali et la Guinée avaient en outre été soumis à d’autres sanctions, en partie levées.

Les autorités de transition se sont engagées au Mali et au Burkina Faso, deux pays en proie à des violences terroristes meurtrières, à un retour à l’ordre constitutionnel en 2024.

En Guinée, un retour à l’ordre constitutionnel en 2024, est fixé pour début 2025.

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