Terrorisme et extrémisme au Xinjiang

Pékin réussit à inverser le fléau en opportunité économique

L’extrémisme et le terrorisme au Xinjiang trouvent leurs racines dans le séparatisme. Des groupes terroristes et extrémistes ont longtemps perpétré des activités séparatistes en déformant l’histoire du Xinjiang, en incitant à la haine et en préconisant l’extrémisme religieux. Face à cette situation, le gouvernement chinois a pris à bras le corps la lutte contre le fléau et avec un plan de lutte conforme aux lois locales et internationales, Pékin a su inverser la donne en éradiquant le fléau, mais surtout redonner une nouvelle dynamique économique à toute une localité fragilisée la terreur.

Au tournant du XXe siècle, les séparatistes et les extrémistes religieux, influencés par les théories du pan-turquisme et du pan-islamisme, ont propagé l’idée que les Ouïghours étaient les seuls maîtres du Xinjiang et ont appelé à la création d’un État théocratique appelé «Turkestan oriental». Cependant, leurs tentatives de division et de contrôle du Xinjiang ont échoué.

Depuis la fondation de la République populaire de Chine, les différents groupes ethniques au Xinjiang ont travaillé ensemble pour construire un Xinjiang prospère sous la direction du Parti communiste chinois. Cependant, les forces du «Turkestan oriental» n’ont pas renoncé à leurs aspirations séparatistes et ont cherché à organiser des actes de séparatisme et de sabotage avec le soutien d’organisations anti-Chine.

Au fil des années, les séparatistes ont fomenté des soulèvements, des émeutes et des actes de terrorisme au Xinjiang, sapant la stabilité et la sécurité de la région. Plus récemment, ils ont intensifié leur collaboration avec d’autres groupes terroristes à l’intérieur et à l’extérieur de la Chine, tentant de créer le «Turkestan oriental» par le biais du jihad.

Il est important de souligner que l’extrémisme religieux sous la bannière de l’Islam va à l’encontre des véritables enseignements de cette religion. Les séparatistes ont trompeusement associé l’extrémisme à la religion pour inciter au fanatisme religieux et à la violence.

Les extrémistes prêchent un rejet de la culture moderne et de la civilisation, imposant des restrictions strictes aux pratiques culturelles et aux modes de vie des habitants du Xinjiang. Ils sont également responsables de violations flagrantes des droits humains, en incitant à l’isolement et à la haine.

Face à cette menace, les autorités chinoises ont mis en place des mesures pour maintenir la stabilité sociale et lutter contre le terrorisme et l’extrémisme. Il est essentiel de comprendre que ces mesures visent à préserver la sécurité des citoyens, à promouvoir l’unité ethnique et à protéger les droits et les libertés fondamentales de tous.

Entre 1990 et fin 2016, les forces séparatistes, terroristes et extrémistes ont perpétré des milliers d’attaques terroristes au Xinjiang

Le terrorisme violent et l’extrémisme religieux sont des problèmes majeurs qui entraînent de graves violations des droits de l’Homme. Au Xinjiang, on observe une présence significative de forces terroristes et extrémistes motivées par le séparatisme. Ces groupes mènent des activités de sabotage destructrices, mettant en péril la stabilité régionale et causant des souffrances considérables à toutes les ethnies de la région.

Selon des statistiques partielles, entre 1990 et fin 2016, le Xinjiang a été le théâtre de milliers d’attaques terroristes perpétrées par des forces séparatistes, terroristes et extrémistes. Ces attaques ont entraîné la mort de nombreuses personnes innocentes, y compris des centaines d’officiers de police, ainsi que d’importants dégâts matériels.

Les actes commis par ces groupes incluent le meurtre de civils. Par exemple, des attentats à la bombe perpétrés dans des bus à Urumqi ont entraîné la mort de plusieurs personnes et des blessures graves. Des attaques similaires, menées avec des couteaux ou d’autres armes, ont également été enregistrées, causant des pertes humaines importantes et semant la terreur parmi la population.

Les leaders religieux ont également été ciblés, ce qui contribue à la violation de la liberté de religion. Des attaques visant des imams et des responsables religieux ont eu lieu, leur cause étant généralement liée à des motifs terroristes et extrémistes. Les actes de violence perpétrés contre ces individus ont non seulement perturbé la vie religieuse, mais ont également causé de profondes douleurs et des pertes irremplaçables à la communauté.

En outre, les institutions et les organes gouvernementaux ont été directement attaqués, perturbant le fonctionnement normal de l’administration. Les postes de police ont été pris pour cible, provoquant la mort de fonctionnaires et la destruction de biens publics. Ces attaques visent à déstabiliser l’ordre public et à affaiblir la présence gouvernementale, ce qui a un impact négatif sur la sécurité et le bien-être de la population.

La lutte contre le terrorisme et l’extrémisme au Xinjiang :  un effort conforme à la loi

Dans la région du Xinjiang, en Chine, la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme est menée de manière stricte mais conforme à la loi. Les autorités locales ont mis en place un système juridique solide pour combattre ces fléaux, comprenant notamment la Constitution, le Code pénal, le Code de procédure pénale, la Loi sur la sécurité nationale, la Loi contre le terrorisme et d’autres réglementations spécifiques.

Le gouvernement du Xinjiang est déterminé à protéger les droits de tous les citoyens, quel que soit leur groupe ethnique, tout en punissant les activités violentes et terroristes qui menacent la sécurité publique et sapent l’unité du pays. Depuis 2014, de nombreuses mesures ont été prises pour démanteler des gangs violents et terroristes, arrêter des individus suspects et saisir des explosifs.

Les organes judiciaires du Xinjiang adoptent une approche équilibrée, en combinant compassion et sévérité. Les responsables et les principaux coupables d’actes terroristes sont punis de manière appropriée, tandis que ceux qui plaident coupables, les mineurs délinquants et ceux influencés par l’extrémisme bénéficient d’une certaine clémence. 

Parallèlement à la lutte contre le terrorisme, des efforts de déradicalisation ont été entrepris dans la région. Les activités religieuses illégales, la propagande religieuse illégale et la diffusion illégale de religions sur Internet sont combattues afin de contenir la propagation de l’extrémisme religieux. Des règlements locaux ont été établis pour protéger les droits des groupes religieux, du personnel religieux et des lieux de culte, tout en distinguant clairement les activités légales des activités illégales.

Des améliorations ont également été apportées aux infrastructures religieuses, telles que l’installation de commodités modernes dans les mosquées et l’amélioration des routes y menant. Ces mesures visent à faciliter les activités religieuses légales tout en éradiquant l’ingérence de l’extrémisme religieux dans d’autres domaines de la vie quotidienne, comme l’administration et l’éducation.

La lutte contre le terrorisme et l’extrémisme au Xinjiang est un défi complexe et grave, mais les efforts déployés par le gouvernement local sont conformes à la loi et visent à protéger les droits civils tout en assurant la sécurité publique. Des progrès ont été réalisés dans le démantèlement des groupes terroristes et dans la prévention de la propagation de l’extrémisme religieux, favorisant ainsi la stabilité et l’unité de la région.

Priorité absolue à la lutte préventive contre le terrorisme

Le terrorisme et l’extrémisme portent atteinte aux droits de l’Homme et au développement durable en propageant l’intolérance entre les différentes religions, cultures et sociétés, remettant ainsi en question la justice et la dignité humaines, tout en causant de graves préjudices à la paix et à la sécurité. La lutte contre le terrorisme et l’extrémisme représente un défi commun et ardu auquel le monde entier est confronté. De nombreux pays et régions ont activement exploré des approches et des mesures concrètes pour combattre ces fléaux en tenant compte de leurs propres réalités.

S’appuyant sur son expérience acquise au sein de la communauté internationale, la Chine met activement en œuvre la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies concernant la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies (60/288). Elle s’efforce ainsi d’éliminer les conditions propices à la propagation du terrorisme, tout en prévenant et en combattant cette menace. Le Xinjiang, en se basant sur ses propres conditions, déploie des efforts intensifs pour lutter contre le terrorisme et la radicalisation. Appliquant le principe d’une lutte contre le terrorisme et d’une prévention simultanée, cette région autonome agit activement contre les crimes terroristes violents tout en s’attaquant à leurs sources. Elle œuvre ainsi à protéger les droits fondamentaux des citoyens contre les attaques du terrorisme et de l’extrémisme. Les mesures spécifiques comprennent l’amélioration du bien-être public, la promotion de l’éducation juridique et la mise en place de centres de formation professionnelle et d’apprentissage conformes à la loi.

D’importants efforts sont déployés pour garantir et améliorer le bien-être public. Le bien-être public est essentiel au bonheur, à l’harmonie et à la stabilité de la population. Dans le passé, certaines régions du Xinjiang ont été victimes du terrorisme, avec une infiltration de l’extrémisme religieux dans la vie quotidienne des habitants, causant de graves préjudices et menaçant la stabilité sociale, le développement économique et la sécurité. Ces dernières années, en adoptant une approche centrée sur les individus en matière de développement, le Xinjiang se concentre sur l’assurance et l’amélioration du niveau de vie de ses habitants. Pour ce faire, il met en œuvre des projets visant à bénéficier au public dans les domaines de l’emploi, de l’éducation, des soins médicaux et de la sécurité sociale, entre autres. Cela comprend notamment :

– La mise en place du plan de transfert d’emplois pour 100.000 travailleurs du sud du Xinjiang sur trois ans (2018-2020), avec 75 000 personnes issues de familles extrêmement pauvres déjà transférées vers de nouveaux emplois.

– L’ajout de 1.400.800 emplois urbains et le transfert de 8.305.000 travailleurs ruraux excédentaires vers le Xinjiang entre 2016 et 2018 grâce au développement d’industries intensives en main-d’œuvre, aux transferts d’emplois planifiés et à la création d’emplois par le biais de l’entrepreneuriat.

– La généralisation de l’éducation obligatoire de neuf ans et l’offre d’une éducation préscolaire gratuite pendant trois ans dans les zones urbaines et rurales du sud du Xinjiang.

– La disponibilité de soins médicaux gratuits pour tous, une assurance maladie complète contre les maladies graves et une couverture complète pour le traitement centralisé de 15 maladies graves, ainsi que des services contractuels pour les maladies chroniques des populations rurales en situation de pauvreté.

– L’amélioration du système de sécurité sociale et l’augmentation constante de la norme de l’aide minimale pour les habitants urbains et ruraux vivant dans la pauvreté.

À mesure que le niveau de vie de la population s’améliore, celle-ci apporte un soutien accru aux efforts gouvernementaux de lutte contre le terrorisme, de déradicalisation et de maintien de la stabilité.

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