Une baisse nette du taux de surpopulation carcérale au Maroc
Les mesures prises par la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) ont permis de réduire le taux de surpeuplement dans les prisons de 45 % en 2012 à moins de 38% en 2017, a souligné mardi à Rabat, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi.
En réponse à une question orale sur « la mise à niveau des prisons » posée par le groupe de la Justice et du Développement à la Chambre des conseillers, M. El Khalfi a rappelé l’ouverture de 16 nouveaux établissements pénitentiaires et la mise à niveau de quatre autres, tandis que 6 six prisons sont en cours de construction et 20 pénitenciers en cours de réhabilitation.
Le ministre a également souligné la programmation de 17 autres établissements et la fermeture de 14 prisons en raison de leur dégradation et de la non adéquation de leurs bâtiments avec les programmes de mise à niveau des détenus, affirmant que la DGAPR a mobilisé tous les moyens dont elle dispose pour mettre en œuvre ses plans visant l’humanisation des conditions de détention, travers la construction de nouveaux centres et l’augmentation des capacités d’accueil.
>>Lire aussi : La réforme des prisons s’inscrit dans une vision d’humanisation de l’espace carcéral
M. Khalfi a fait savoir que la DGAPR a placé au centre de ses plans stratégiques un programme prévisionnel pour la construction de 36 nouveaux établissements pénitentiaires à la place des prisons vétustes et celles se trouvant dans les zones peuplées dans les cinq prochaines années, outre la programmation de 9 établissements pénitentiaires pour le renforcement des capacités d’accueil et la couverture de certaines régions manquant de prisons, conformément aux normes de proximité et de compatibilité avec le nouveau découpage territorial et l’organisation judiciaire du Royaume.
La DGAPR, a-t-il ajouté, repose dans ses initiatives de réforme sur la construction des prisons pour atteindre l’un des objectifs stratégiques, à savoir, la réduction du surpeuplement carcéral, l’amélioration des conditions de détention et la création des espaces favorisant la mise en oeuvre des programmes de mise à niveau pour la réinsertion des prisonniers au sein de la société.