(Vidéos) TICAD : Quand l’Algérie et le Polisario transforment la diplomatie en cirque

Lors de la réunion ministérielle du TICAD à Tokyo, un partenariat entre le Japon et l’Afrique, des tensions diplomatiques ont une nouvelle fois jailli, exposant une stratégie délibérément provocatrice de l’Algérie et du Front Polisario sur la scène internationale. Cet incident vient exacerber une série d’épisodes similaires, pointant vers l’instrumentalisation flagrante du Front Polisario par l’Algérie, transformant les arènes diplomatiques en un véritable cirque.

En marge des discussions préparatoires de la Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD), l’Algérie a choisi d’intégrer dans sa délégation Lamine Baali, membre du Polisario, bien qu’il n’ait pas été officiellement convié par les organisateurs japonais. Cette inclusion était déjà en soi controversée, mais l’absurdité a atteint son paroxysme lorsque Baali a sorti un chevalet de sa sacoche, affichant ostensiblement le label « République Sahraouie », un coup médiatique qui n’a pas tardé à déclencher une réaction immédiate de la part de la délégation marocaine présente.

Ce geste, conçu pour défier et provoquer, est symptomatique d’une stratégie plus vaste où l’Algérie utilise le Front Polisario comme outil de politique étrangère, visant à imposer la prétendue cause du Polisario dans les discussions internationales, souvent au mépris des procédures diplomatiques établies. L’intervention rugueuse d’un diplomate marocain pour retirer rapidement le panneau a été brutalement contrée par une réplique agressive d’un diplomate algérien. Ce dernier a dû transformer ce qui aurait dû être une sobre réunion en un cirque médiatique.

Ces incidents répétés lors du TICAD posent une question brûlante : dans quelle mesure l’Algérie est-elle prête à pousser ses agendas personnels, au détriment de la coopération collective ? Ce comportement, ne peut nullement offenser le Maroc, mais, il met à mal la crédibilité et la réputation de l’événement lui-même, et sape les efforts concertés pour construire des partenariats solides entre le Japon et les nations africaines.

Ce n’est pas la 1ère fois que la question des représentants du Polisario cause des remous lors du TICAD. Lors de la dernière Conférence qui s’était tenue en 2022 à Tunis, une délégation du Polisario avait pris part au sommet, ce qui avait provoqué le départ de la délégation marocaine et mis dans l’embarras la partie japonaise, qui ne reconnaît pas la RASD.

Ce qui est remarquable, c’est que cela ne se produit qu’au cours des TICAD, jamais lors des rencontres entre les États-Unis et l’Afrique, la Chine et l’Afrique, la Russie et l’Afrique, etc. Les Japonais devraient se poser des questions ! Quoi qu’il en soit, les comportements observés chez les membres de la délégation algérienne sont inacceptables.

Contrairement à l’approche belliqueuse de l’Algérie, le Maroc a choisi de maintenir une posture de dignité et de retenue diplomatique, refusant de se laisser entraîner dans une polémique vaine. En dépit des provocations répétées, le Maroc continue de s’engager dans un dialogue constructif et respectueux, misant sur des alliances positives et des démarches diplomatiques innovantes pour défendre pacifiquement ses intérêts nationaux. Le Royaume demeure fidèle à une politique étrangère basée sur le respect du droit international et des normes diplomatiques, s’efforçant de démontrer que la véritable influence réside dans l’intégrité et l’art de la négociation pacifique.

Il n’est pas étonnant que cette attitude exemplaire ait gagné au Maroc le soutien de nombreuses nations africaines et au-delà, qui reconnaissent la valeur d’une approche harmonieuse et respectueuse dans la gestion des différends internationaux. Par conséquent, malgré les obstructions posées par l’Algérie lors du forum TICAD, le Maroc a réussi à transformer cet espace en une opportunité pour renforcer ses alliances stratégiques et promouvoir sa vision de développement partagé.

Le refus du Japon de reconnaître le Polisario, malgré la pression exercée par l’Algérie et ses alliés, souligne clairement que toute tentative de manipulation des processus diplomatiques plus larges est vouée à l’échec. Cela démontre que le soutien aux provocations algériennes reste une minorité, cimentant l’idée qu’un esprit de coopération pacifique et constructive sera toujours préférable aux tactiques conflictuelles et perturbatrices.

 

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