Zone euro : La BCE prévoit de raccourcir les contrôles de santé des banques
La Banque centrale européenne (BCE) va revoir son processus annuel d’évaluation des banques afin de le rendre plus court, mais parfois plus intrusif pour refléter les changements dans l’environnement opérationnel des prêteurs, a annoncé, mardi, Claudia Buch, superviseur de la BCE.
La BCE vérifie la santé des banques commerciales chaque année dans le cadre du processus de surveillance et d’évaluation (SREP), en fixant des exigences en matière de capital et en fournissant des lignes directrices à chacune des plus de 100 banques qu’elle supervise. « Le SREP sera adapté pour accroître l’efficacité et l’efficience, en s’appuyant sur les changements qui ont été mis en œuvre ces dernières années, tels qu’un nouveau cadre de tolérance au risque », a indiqué Mme Buch.
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« Le nouveau SREP ne signifiera pas moins de supervision ou une approche plus légère. L’objectif principal de la supervision ne changera pas, mais la supervision deviendra plus efficace », a-t-elle assuré. Les changements commenceront à être mis en œuvre au cours du second semestre de cette année et seront finalisés pour le cycle SREP 2026.
Les changements avaient six objectifs, notamment une nouvelle focalisation sur l’évaluation des risques, une meilleure intégration des activités de surveillance, l’utilisation de l’ensemble des outils de surveillance, une meilleure communication, une plus grande stabilité des méthodologies et une meilleure utilisation des systèmes informatiques et analytiques. Les changements signifient que si l’évaluation de la BCE ne montre pas de changements importants dans le profil de risque d’une banque, les décisions SREP peuvent être mises à jour tous les deux ans, une option qui a été jusqu’à présent limitée à un petit nombre de banques.
Avec MAP