Appel à la nomination d’une femme présidente de la Banque mondiale
En 75 ans d’existence, la Banque Mondiale n’a eu à sa tête que des hommes alors que plusieurs femmes, dans le monde, disposent des compétences et qualifications leur permettant de diriger cette institution. Face à ce constat, un mouvement féminin mondial se met en place avec un seul objectif : appeler à la nomination d’une femme à la présidence de la Banque Mondiale.
Avec la démission du président de la Banque Mondiale, Jim Yong Kim, deux ans avant la fin de son mandat, Vital Voices, organisation non gouvernementale américaine a saisi l’occasion, pour mobiliser ses membres dans 30 pays du monde afin de s’engager pour la cause.
Chaque candidat-e au poste de président-e de la BM devrait mettre l’autonomisation sociale, politique et économique des femmes à la tête de ses priorités. Les femmes constituent 51% de la population mondiale et présentent un potentiel inexploité capable d’agir pour la réduction de la pauvreté et contribuer à la croissance économique. « Nous sommes convaincues qu’une femme qualifiée est naturellement plus sensible à ces questions et saura mieux les défendre, pour un plus grand impact des actions et investissement de la Banque Mondiale » conclut Khadija Idrissi Janati, porte-parole du mouvement #WorldBankWomen au Maroc.
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Un plan d’actions multi-canal est en cours de mise en œuvre dans les 30 pays du monde. Sur le web, une pétition intitulée « Il est temps d’élire la première femme présidente de la Banque Mondiale » a été mise en ligne pour collecter des signatures. Sur les réseaux sociaux, le hashtag #WorldBankWomen a été créé pour élargir la portée de l’action.
Aussi, une campagne de sensibilisation à travers les médias, a été mise en œuvre, pour sensibiliser, mobiliser et encourager hommes et femmes à soutenir le mouvement et contribuer à l’atteinte de son objectif.
Et enfin, du 7 février au 14 mars, délai octroyé aux Ministres des Finances des pays membres pour déposer les candidatures à la présidence de la Banque Mondiale, les membres du mouvement multiplieront les rencontres pour les convaincre de proposer des femmes candidates et en recommander.