Les géants du Web acceptent de sévir contre les « Fakenews »
Les entreprises de nouvelles technologies ont accepté des mesures pour s’attaquer aux fausses nouvelles et craignent qu’elles puissent influencer les élections, a déclaré mercredi la Commission européenne.
Le Parlement européen s’inquiète des mauvais penchants de l’internet à l’approche des élections nationales qui auront lieu l’année prochaine. Il est question de pousser l’exécutif européen à contrecarrer l’ingérence étrangère. Cela, suite aux allégations d’ingérence lors de l’élection présidentielle américaine et du référendum au cours duquel les Britanniques ont voté pour quitter l’Union européenne (Brexit). Les coupables sont les « fakenews » qui circulent sur les réseaux sociaux et faussent le World Wide Web de manière générale.
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Au début de l’année, la Commission a demandé au secteur des nouvelles technologies de proposer un code de bonne pratique en la matière ou de faire face à la réglementation.
«L’industrie s’engage dans un large éventail d’actions, de la transparence de la publicité politique à la fermeture de faux comptes et à la démonétisation des fournisseurs de désinformation, et nous nous en félicitons», a déclaré la commissaire européenne au numérique, Mariya Gabriel à Reuters.
Abdellah Chbani