Prêt à porter : C’est beau les boutiques, le web c’est pratique, et la fripe c’est chic

Au moment où les différentes marques et franchises du groupe Aksal continuent de se maintenir leaders du marché en détenant 56% du marché du prêt à porter, des enseignes turques de prêt à porter, plutôt optimistes, tentent de s’acaparer une part de ce marché dont les fluctuations seraient plutôt dynamiques. A travers Leurs plateformes de vente en ligne, ces enseignes sont enchantées de se retrouver en bonne position. De même, et à l’heure où l’inflation impacte durement leurs quotidiens, des consommateurs convoitent les marchés de la friperie.

Quand bien même, les marques du groupe Aksal continueraient de séduire, en occupant les deux premières positions en termes de part de marché en 2023, les habitudes du consommateur marocain quant à elles, auraient tout de même tendance à changer. L’utilisation marchande du web tend, pour sa part, à tenir une place prépondérante tout de même. Cet  intérêt est notamment traduit par une hausse de l’activité de vente en ligne durant la période septembre-octobre 2023, une activité à caractère saisonnier, qui atteint son plus grand pic au cours du printemps et de l’été.

Des observateurs indiquent que 2022, une année impactée  par les effets de l’inflation, a connu une baisse inédite de la demande touchant ainsi de près le fond du marché marocain du prêt à porter. Les achats en boutique, pour leur part, ont baissé de 30%, les achats en ligne se sont inclinés aussi de 50%.

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L’augmentation significative du prix des articles atteignant parfois 30%, souvent due à la hausse du coût des matières premières, ayant eux-aussi crû de plus de 70% en serait la cause, à cela s’ajoute un autre facteur de taille, qui aurait participé à la chute de la demande : l’augmentation des droits de douane porté à +40%, en ce qui concerne les importations de matières textiles et d’habillement.

Pour contourner les aléas de l’inflation, une partie des consommateurs voit en la friperie un allié sûre. En effet le marché de la friperie fait de plus en plus d’adeptes auprès d’une clientèle à l’affût de bonnes affaires et de jeunes entrepreneurs passionnés et engagés.

Loin du luxe offert par malls et boutiques, des montagnes et des amas de vêtements sont posés sur le sol, convoitant des hommes, des femmes, des jeunes et des moins jeunes, qui, acharnés fouillent avec ardeur à la recherche de foulards, chemises, pantalons, pulls et chaussures dans l’espoir de dénicher une pièce intéressante.

La friperie, communément appelée Jouteya ou L’bale, enregistre tous les jours une grande affluence, spécialement les week-ends, drainant ainsi une clientèle de toutes les classes sociales  qui y trouve des grandes marques du prêt-à-porter à des prix défiant toute concurrence, variant entre 1 DH et 300 DH.

Ce marché prometteur, se met au format 2.0 grâce aux réseaux sociaux. Désormais la perception des fripes tend à changer puisque de nombreux comptes sur Instagram, Facebook et autres réseaux sociaux proposent des articles d’occasion contribuant ainsi à la vulgarisation et la banalisation même du concept de seconde main

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