Abdellah Mouttaqi, Secrétaire général de l’ONHYM « Le Maroc a un rôle à jouer dans les chaînes de valeurs mondiales »

Réalisé par Souad Mekkaoui

Afin de cerner le secteur minier et en faire une locomotive de développement responsable et durable à léchelle locale, régionale et nationale, alliant bonne gouvernance, intégration économique et respect de l’environnement, un nouveau plan national a été lancé en 2021. Rappelons qu’une stratégie minière a été mise en place en 2013, prenant en compte toute la chaîne de valeur de l’industrie minière depuis l’exploration et la recherche minières jusqu’à la commercialisation, en passant par l’enrichissement et la valorisation des substances minières exploitées. Et c’est en capitalisant sur les acquis accomplis dans le cadre de la stratégie minière 2013-2025, que le plan Maroc Mines 2021-2030 vient y apporter des ajustements dans le but de dynamiser le secteur minier national en s’attelant à impulser une nouvelle dynamique au secteur en vue de rehausser ses performances et son impact aussi bien sur le plan économique que social.

Force est de constater que pour les prochaines années, le secteur minier devra relever de nombreux défis organisationnel, institutionnel, réglementaire et financier. C’est dans ce sens que le nouveau plan minier ambitionne d’opérer des transformations de fond dans ce secteur pour un modèle compétitif à l’horizon 2030 tout en prenant en considération plusieurs paramètres notamment le développement durable, la conjoncture internationale, les cours des métaux ainsi que les exigences sociales et environnementales.

C’est dans ce cadre que l’Office national des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM), acteur public central dans le développement du secteur minier national, est appelé à jouer un rôle capital dans la mise en œuvre du nouveau plan minier et le développement des partenariats. Pour en savoir plus sur ce secteur, Abdellah Mouttaqi, Secrétaire général de l’ONHYM répond à nos questions.

  • MAROC DIPLOMATIQUE : Le secteur minier a toujours été un contributeur important dans l’économie nationale. Pouvez-vous nous rapprocher du modèle minier marocain et le positionner au sein du continent africain ?

Abdellah Mouttaqi : Le secteur minier marocain, tel qu’il est connu, aujourd’hui, résulte d’une longue évolution qui s’étend sur un siècle d’histoire. En rappelant la présence de reliques d’objets ou de vestiges de travaux qui remontent au Moyen Âge, dans les sites d’Imiter et Zgounder (Ag), Iourirn (Or), Jbel Aouam (Pb), Bleida et Tazalaght (Cu), je souligne que sur le plan institutionnel, la création du Service géologique et de l’OCP remonte à 1920 et celle du BRPM (ancêtre de l’ONHYM) à 1928. Sur le plan législatif, le premier règlement minier a été adopté en 1914 avant d’être revu en 1951 et récemment en 2016. En termes d’association professionnelle, la Fédération de l’Industrie Minérale (FDIM) telle qu’elle est connue depuis 1998 a été créée en 1940, sous l’appellation initiale de «Groupement des Industries Minières du Maroc».

Aujourd’hui, il s’agit d’un secteur libéralisé et mature, où les rôles et les responsabilités sont bien identifiés et bien répartis entre l’Etat, le secteur privé et la société civile. La maturité de ce secteur, d’ailleurs très capitalistique, risqué et qui requiert une très haute technicité sur tous les segments de sa chaîne de valeurs, se matérialise par la convergence réussie de plusieurs aspects : la gouvernance basée sur la clarification des rôles des différents intervenants et la qualité des institutions ; la dynamique d’exploitation liée à une exploration très active et articulée autour d’une diversité de produits miniers ; l’expertise nationale aussi bien sur le volet régulation que sur la composante technique chez les opérateurs (en précisant à ce propos, qu’à la différence de plusieurs pays, le développement de ce secteur au Maroc se fait depuis plusieurs décennies par des ressources humaines entièrement nationales) ; la capacité de transformation du potentiel, l’organisation en filières et l’intégration industrielle pour certaines substances ; la prise en compte de plus en plus forte des impératifs environnementaux, du contenu local et de l’acceptabilité sociale.

Concernant la deuxième partie de votre question, eu égard au potentiel minier de l’Afrique et les besoins en minerais de plusieurs pays industrialisés, notamment la Chine, le secteur minier africain connaît, depuis la fin de la décennie 2000, un développement soutenu. Plusieurs pays du continent ont engagé des réformes institutionnelles et fiscales pour permettre à leur secteur extractif de jouer pleinement son rôle dans le développement du pays. En saluant de tels efforts et en soulignant les avancées enregistrées, de nombreux défis persistent comme le renforcement du capital humain et des institutions de régulation, la responsabilité environnementale et communautaire, le travail des enfants, la problématique de l’activité artisanale et les conflits liés aux richesses minières. Avec sa maturité institutionnelle, l’identification des acteurs et des rôles, l’expertise nationale, l’organisation des chaînes de valeurs et l’intégration de la responsabilité environnementale et communautaire, le modèle minier marocain peut être partagé pour apporter des réponses aux problématiques citées ci-dessus. C’est donc en positionnant le secteur minier sur la trajectoire du développement durable dans un référentiel de maturité, tel que je viens de le définir, que le continent pourra valoriser efficacement ses ressources minières au bénéfice de ses citoyens.

  • Quels sont les chiffres clés de ce secteur, ses performances, les zones minières en cours d’exploration et les nouvelles thématiques abordées par l’ONHYM ?

– Le secteur minier est un contributeur important dans le développement socio-économique du pays, avec des impacts positifs à trois niveaux, national, régional et local. D’après le ministère de la Transition Energétique et du Développement Durable, la part du secteur dans le PIB est estimée à 10% et le nombre d’emplois directs est d’environ 40 000. En termes d’exportations, le secteur contribue à hauteur de 80 % en volume et 21,10 % en valeur. Le Maroc est leader mondial dans le domaine des phosphates, il est premier producteur africain d’argent et de barytine, et occupe le troisième rang pour la fluorine et le cobalt sur le continent. La production nationale, en 2020, s’élève à 37,44 millions de tonnes de phosphates bruts et à 2,06 millions de tonnes pour les autres produits (Argent, cobalt, plomb, zinc, cuivre, manganèse, barytine, bentonite, sel gemme, fluorine…).

Concernant les zones minières en cours d’exploration et les nouvelles thématiques abordées, l’ONHYM va continuer à assurer son rôle de catalyseur de l’exploration minière par le développement des projets jugés les plus potentiels. En diversifiant ses thématiques, l’Office va également poursuivre l’alimentation de son portefeuille d’exploration par la réalisation de campagnes stratégiques et de projets intégrés sur de larges superficies. Pour les métaux précieux, il s’agira de développer au niveau des provinces du Sud, et en partenariat, les gisements de terres rares, niobium, tantale, molybdène et or de Twihinate et Lamlaga ; d’or-cuivre de Chenna ; d’or d’Alwarma ; de terres rares, niobium, tantale, fer et uranium de Glibat Lafhouda, de Drag Al Farnan, et de Lahjeyra. Dans l’Anti-Atlas, les travaux vont concerner les minéralisations argentifères de Myal, aurifères d’Imjgagn – Tiouri et d’Afoud. Pour les métaux de base, les travaux intéresseront, en priorité, la région polymétallique des Jebilet- Guemmassa avec Managem ainsi que le Maroc oriental pour le développement des minéralisations plombo-zincifères de type MVT au niveau du prospect de Tiouli Ouest (Zn-Pb). Les travaux seront poursuivis pour l’évaluation du potentiel du Maroc en certains produits, notamment le lithium, la magnésite, la potasse et le bore. Sur les nouvelles thématiques, l’ONHYM vise à affiner le potentiel en géothermie du Maroc nord-oriental et du bassin de Laayoune- Dakhla, en hydrogène naturel autour de Berrechid – Settat et de la Région de Laayoune – Sakia El Hamra, en CO2 dans le bassin de Ouarzazate – Errachidia et dans la Province de Driouch et à lancer la recherche de l’hélium pour en déterminer les zones prometteuses

  • Ces dernières années, la question environnementale et la responsabilité de ce secteur ont été mises en avant à l’échelle mondiale. Qu’en est-il au Maroc ?

– Je vais placer ma réponse dans le registre du développement durable car le secteur minier marocain est confronté, comme partout dans le monde, au défi de la durabilité. Ce secteur doit gérer ses externalités en maximisant les retombées économiques et sociales et en minimisant les impacts environnementaux. La démarche retenue est parfaitement alignée sur le fort engagement de notre pays, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi, sur la trajectoire du développement durable.

Le Maroc a ratifié les trois conventions issues du processus de la Conférence de Rio et dispose d’un arsenal législatif cohérent et solide, basé sur une Constitution où le développement durable est érigé en droit fondamental, la Loi-Cadre 99-12 portant charte sur l’environnement et le développement durable, la loi sur les études d’impact sur l’environnement, la loi sur l’eau… Sur cet aspect de la durabilité, la responsabilité du secteur minier est portée de manière convergente par l’administration, les opérateurs et la Fédération de l’industrie minérale. La loi 33-13 relative aux mines et ses décrets d’application ont introduit des mesures de respect de l’environnement et de plan d’abandon. Le titulaire du titre minier doit se conformer à la réglementation en vigueur en matière de santé, de sécurité, d’hygiène, de protection de l’environnement et respecter la législation sur les biens culturels, archéologiques et les monuments classés. Ainsi, lors de la demande de la licence d’exploitation de mines, le titulaire est obligé d’élaborer l’étude d’impact sur l’environnement et de présenter l’acceptabilité environnementale. La responsabilité des opérateurs est appréhendée, en mettant le focus sur la performance environnementale et le développement communautaire.

Sur le premier volet, de grandes avancées ont été réalisées pour une gestion optimisée des ressources naturelles, notamment hydriques et énergétiques (recours chez le groupe OCP et chez Managem aux eaux non conventionnelles, aux énergies renouvelables, développement de capacités de cogénération et mise en place de mesures d’efficacité énergétique…). Concernant le développement communautaire, les opérateurs miniers s’engagent, précocement, à l’égard des communautés grâce à l’acceptabilité sociale. Ils s’investissent systématiquement - selon une démarche d’écosystèmes-  pour l’amélioration de l’accès à l’éducation et l’encouragement de l’excellence, l’amélioration de l’accès aux services de santé, le développement des infrastructures territoriales et la promotion de l’entrepreneuriat par le soutien à la croissance des entreprises existantes, l’encouragement à l’innovation, à l’entrepreneuriat féminin et social, le développement de coopératives et d’activités génératrices de revenus, et la réhabilitation des mines par des campagnes de reboisement… Si le respect de la loi constitue un socle non négociable, les opérateurs miniers intègrent des mécanismes volontaires de responsabilité sociétale afin de garantir une bonne territorialisation de leur activité.

La responsabilité du secteur minier se traduit également par le renforcement de la FDIM dans son rôle fédérateur pour la diffusion des pratiques responsables, avec l’adoption d’une Directive de développement durable du secteur minier marocain (3D2M) et d’une stratégie climat qui se décline à l’aide d’une « Charte climat » et d’un « Manifeste climat ». La directive 3D2M est construite sur l’articulation de quatre principes (performances environnementales, optimisation des impacts socio-économiques, transparence et responsabilité, participation communautaire) et de huit enjeux (résidus miniers, efficacité énergétique, biodiversité, santé et sécurité, droits de l’Homme, gérance de l’eau, développement communautaire, diversité selon le genre).

Il est important à mon avis de souligner, à la fin, la pertinence de la démarche développée par le secteur minier marocain, qui s’appuie sur les concepts de la soutenabilité et de la « valeur partagée » (shared value), ainsi que sur l’identification des rôles par rapport aux bonnes pratiques, entre l’Etat promoteur, la FDIM en tant qu’organe fédérateur, les entreprises comme acteurs sur les sites et la société civile dans son rôle de plaidoyer au service des communautés et du milieu.

  • A l’échelle mondiale, le débat a été également lancé sur les minerais stratégiques, les minerais critiques et l’impact de la transition énergétique sur le développement minier. Pouvez-vous nous expliquer l’importance de ces thématiques ?

– Permettez-moi, d’abord, de revenir sur la terminologie pour rappeler que la notion des minéraux stratégiques n’est pas nouvelle. Ce terme fut utilisé, pour la première fois, durant l’entre-deux-guerres lorsque le ministère américain de la guerre avait listé et considéré comme stratégiques 28 produits dont la disponibilité avait été réduite au cours de la guerre. Les analystes s’accordent pour dire qu’un minerai est dit stratégique s’il est essentiel à la fabrication de produits industriels clés, ou situé au cœur des ruptures technologiques ou des produits les plus innovants, ou lorsqu’il constitue un enjeu pour la sécurité des États. La criticité d’un minerai s’évalue, quant à elle, à l’ampleur de son impact sur une chaîne de valeur industrielle en cas de rupture d’approvisionnement.

En rappelant que les lieux de production de plusieurs minerais ne sont pas toujours ceux de leur consommation, cette terminologie est revenue sur le devant de la scène depuis la fin de la décennie deux-mille. En raison de l’augmentation de la demande mondiale en minerais, notamment sous l’impulsion de la demande chinoise, le secteur extractif s’était retrouvé au cœur d’enjeux géostratégiques majeurs, liés entre autres à la sécurité d’approvisionnement, la nationalisation des ressources, l’instauration de quotas d’exportation, ainsi qu’au partage équitable des bénéfices. Je rappelle ici la crise des terres rares de 2010, portée au niveau de l’Organisation Mondiale du Commerce, et provoquée par la position dominante de la Chine et son impact, en particulier sur les USA, le Japon et l’Europe. Dans ces conditions, les minerais stratégiques peuvent être utilisés comme une arme économique. Pour faire face à ces nouveaux défis, plusieurs stratégies ont été adoptées. La stratégie chinoise se base sur la maîtrise de la production nationale, la sécurisation des flux maritimes et la sécurisation de l’approvisionnement. La stratégie américaine cible la diversification des sources d’approvisionnement avec la relance des capacités de production nationale. La stratégie européenne, basée sur l’échange sur les marchés mondiaux, l’établissement d’un cadre propice à un approvisionnement durable et le développement du recyclage.

En plus de l’urbanisation, la demande en minerais se trouve, aujourd’hui, tirée par la transformation digitale et la transition énergétique dans le cadre plus large des changements climatiques. La transition énergétique et ses secteurs connexes bas carbone font appel à plusieurs métaux comme le cuivre- néodyme- dysprosium- terbium pour les technologies de l’éolien, le silicium- cuivre- cadmium- indium- gallium pour les technologies du solaire photovoltaïque, le lithium- cobalt- nickel pour les batteries, le cobalt-cuivre- lanthane- lithium pour les véhicules électriques et le platine- palladium- rhodium pour les piles à combustible. Il existe, selon l’objectif des températures de 2050, une nette corrélation entre la production électrique d’origine renouvelable et la demande moyenne des minerais nécessaires à la fabrication des éoliennes et des panneaux photovoltaïques. Si d’une manière générale, les fondamentaux de la demande sur le long terme sont positifs, ce sont les minerais nécessaires à la transition énergétique et numérique qui présentent les tendances de croissance les plus élevées. Englobant des métaux de structure comme le cuivre, l’aluminium et le nickel, le Top 3 de cette transition est constituée par les terres rares, le cobalt et le lithium.  La concurrence mondiale sur ces minerais dépend, d’abord, de la taille du marché et de son organisation, ensuite du potentiel des réserves et de leur niveau de concentration géographique, et enfin de la maîtrise des technologies, notamment celles du raffinage. Sur ces aspects, la Chine avait eu depuis plusieurs décennies une politique avant-gardiste qui lui a permis de compenser sa faiblesse dans la production par la maîtrise des procédés de valorisation et de raffinage.  Par exemple, avec seulement 10% de production du lithium primaire, la Chine couvrirait entre 50 et 90% du raffinage. Le même constat est fait pour les terres rares, une filière de métaux critiques pour laquelle il n’y a pas tellement de problème de réserves à l’échelle mondiale et où la Chine a réussi à acquérir une position largement dominante par la maîtrise de la technologie de transformation. En plus de son impact sur les fondamentaux des marchés, la transition énergétique induit aussi une reconfiguration des acteurs avec davantage d’intégration verticale des filières, de concentration des marchés autour de quelques acteurs dominants et l’ouverture des opérateurs pétroliers sur les énergies renouvelables.

Le cœur du réacteur de la transition énergétique comme réponse aux impacts du changement climatique est donc bien métallique. Plus la performance de l’agenda climatique est rigoureuse, plus grande sera la pression sur les minerais. Dans ce contexte, la responsabilité du secteur envers les communautés et l’environnement devra être renforcée et adossée à la notion de valeur partagée sur toute la chaîne de valeurs.

  • En continuité avec la question précédente, quel serait l’impact de ces thématiques sur le secteur minier marocain et quelles seraient à votre avis les principales orientations que vous préconiserez dans ce cadre ?

– Il s’agit à mon avis de projeter ce secteur dans le futur. Pour cela, je propose de questionner son positionnement, d’abord par rapport aux orientations du Nouveau Modèle de Développement, et ensuite par rapport à la trajectoire mondiale imposée par la transition énergétique et la transformation numérique.

Le secteur minier va, bien entendu, continuer à jouer son rôle pour un développement territorialisé en maximisant les impacts positifs sur le plan socio-économique et en minimisant les impacts négatifs sur l’environnement. La performance globale du secteur devra également tenir compte de celle de l’artisanat minier et de la petite mine eu égard à leur importance dans la production (presque 44% de la production nationale) et dans le portefeuille des acteurs (environ 97%). L’objectif étant d’en faire une filière à part entière et un moteur de développement durable ancré dans les territoires, bien intégrée dans les chaînes de valeur minière nationale (avec impact sur la performance minière du Maroc à l’international) et qui renforce les moyens de subsistance locaux avec notamment la création d’emplois de qualité.

Par rapport à la transition énergétique et à la transformation numérique, le Maroc a un rôle à jouer dans les chaînes de valeurs mondiales comme il le fait aujourd’hui pour le cobalt. Selon le rapport sur le Nouveau Modèle de Développement, « le Maroc présente des atouts pour se positionner sur la fabrication des batteries en développant le marché des véhicules électriques, en préparant la filière du recyclage de cobalt et en mettant en place les conditions nécessaires pour attirer les acteurs de référence internationale, tout en garantissant une implication effective des acteurs nationaux ». Avec les projets en cours de développement, notre pays pourra ainsi se placer sur d’autres filières comme le cuivre, l’argent, l’étain, le niobium, le manganèse et le tantale. De nouvelles filières pourront aussi être organisées autour des minéraux industriels en lien avec les grands projets industriels, comme ceux de l’automobile. En plus de la performance technique, la mise en avant de l’exemplarité du secteur et sa responsabilité envers l’environnement et les communautés sont de bons catalyseurs pour intégrer les chaînes de valeurs internationales.

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