Accord de pêche : le Maroc et l’UE-Maroc restent dans l’expectative

L’accord de pêche entre l’UE et le Maroc, qui expire en juillet, retient beaucoup d’attention d’autant qu’entre-temps les relations entre le Parlement européen et le Maroc ne sont si radieuses. Prévu pour juillet l’approche de la date de négociation cristallise beaucoup d’attention au sein de l’Union européenne, la Commission européenne qui reste dans l’expectative de l’arrêt final de la Cour de justice de l’Union européenne.

Si l’accord de pêche Maroc-UE est très attendu des deux partenaires, c’est aussi pour entrevoir la nouvelle position de l’UE sur le Sahara, même si les deux cas peuvent être interprétés différemment.

Au Maroc, les autorités attendent avec enthousiasme estimant que rien changera et que cela devrait être reconduite sans trop de difficulté, même si le renouvellement de l’accord dépend d’un arrêt que la Cour de l’UE. Selon l’accord de pêche UE-Maroc, dont le protocole fixe les modalités, la pêche peut avoir lieu dans « les eaux sous la souveraineté ou la juridiction du Royaume du Maroc ».

Cependant, l’accord est problématique car des militants pro algériens favorables au Polisario font d’intenses lobbying à Bruxelles pour torpiller le renouvellement de l’accord. Cette pratique des Algériens et leurs lobbies se font souvent avec des mallettes, ce qui a rendu le Parlement très vulnérable au point déclencher un gros scandale.

Le ministre de l’Agriculture et de la Pêche, Mohamed Saddiki, a déclaré mercredi que le Royaume était prêt à toute situation et qu’il avait d’autres options pour développer le secteur de la pêche.

L’accord, signé en 2019 pour une durée de quatre ans, accorde 138 licences de pêche à des navires européens, dont la plupart vont à l’Espagne.

Le renouvellement de l’accord dépend d’un arrêt que la Cour de justice de l’UE rendra en septembre. Cette Cour a précédemment statué que l’accord ne s’applique pas au Sahara et aux eaux adjacentes, à moins que le peuple de ce territoire ne soit d’accord.

Le ministre espagnol de l’Agriculture, Luis Planas, a exprimé son pessimisme quant aux chances d’une prolongation de l’accord, affirmant que le Maroc veut d’abord savoir ce que la Cour décidera.

L’accord de pêche revêt une grande importance pour le secteur de la pêche tant dans l’UE qu’au Maroc. Il apporte des avantages économiques aux deux parties et contribue à l’exploitation durable des ressources halieutiques.

Toute suspension ou résiliation de l’accord pourrait avoir de graves conséquences sur les emplois et les revenus des pêcheurs.

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