Ancien journaliste de Maroc Soir, Abbés Cherradi n’est plus

Par Mustapha Abou Ibadallaah*

J’ai connu Abbés Cherradi en 1968 lorsque j’ai intégré le journal Le Petit Marocain. Nous étions alors quatre Marocains parmi les Français. Choufani El Fassi, le regretté Cherradi, moi-même et le regretté photographe Seddik El Adham. Par la suite, sont arrivés Ali Hassouni, Mohamed Skalli Aboujawad et Abdelhafid Rouissi.

C’est donc avec Abbés Cherradi que j’ai fait mes premiers pas de journaliste à la page Casablanca où je m’occupais de la rubrique des faits divers où des chiens écrasés comme on dit dans le jargon journalistique.

Abbés Cherradi était un journaliste méticuleux qui faisait son boulot avec abnégation et dévouement. C’était un rat de l’atelier comme on se plaisait à l’appeler du temps où le journal était confectionné avec le plomp, les lino et les morasses.

Avec l’avènement de l’ère Moulay Ahmed Alaoui et Maroc Soir, Abbés Cherradi a occupé divers postes au sein de
la Rédaction sans jamais se départir de son humour sarcastique derrière ses lunettes de myope. Car derrière cet homme bourru se cachait un personnage exceptionnel plein de bonhomie.

Adieu Abbés, toi qui a tant donné à ce métier sans jamais en rien recevoir, même pas cette notoriété éphémère dont jouissent les journalistes.

A son épouse et ses deux enfants nous présentons nos sincères condoléances.

Ancien journaliste au Matin.

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