Bientôt des batteries au sel dans les véhicules électriques

Une équipe du Pacific Northwest National Laboratory (PNNL) du Département de l’Énergie des États-Unis ont réussi à modifier la recette de l’électrolyte des batteries sodium-ion pour prolonger leur durée de vie, une technologie qui pourrait bientôt s’embarquer dans les petits véhicules électriques.

Pour y parvenir, les chercheurs ont planché sur l’électrolyte de ces batteries, un composant qui fait péricliter rapidement les batteries sodium-ion. Concrètement, l’électrolyte actuelle engendre la dissolution du film protecteur de l’anode au fil des recharges, ce qui entraine la perte de capacité, expliquent-ils.

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L’équipe de recherche a mis au point un nouvel électrolyt »)àe capable de générer une couche protectrice sur la cathode et sur l’anode. La présence de cette couche ultra-fine a permis d’augmenter le nombre de cycles de charge au-delà de 300. La perte de capacité est restée en dessous de 10 % sur le modèle de laboratoire de la taille d’une pièce de monnaie.

Avec cette faculté, cette technologie pourrait à l’avenir venir se frotter aux batteries lithium-ion pour équiper les véhicules électriques ou bien stocker de l’énergie. Entre autres avantages, en plus d’être ininflammables, les batteries sodium-ion sont capables affronter des températures extrêmes. Leur densité reste inférieure à celle des batteries Lithium-ion et c’est pour cette raison que cette technologie devrait être réservée aux véhicules électriques peu énergivores, relèvent les chercheurs.

Avec MAP

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