Casablanca serait la ville la plus touchée par les homicides au Maroc

Par Yasmine El Khamlichi

L’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a publié récemment une étude mondiale sur les homicides. Près de 464 000 personnes dans le monde ont été tuées par homicide en 2017, dont 761 au Maroc. Le rapport de l’ONUDC souligne que Casablanca serait la plus touchée par les homicides au niveau du Royaume.

Une étude alarmante sur les homicides. L’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) signale que 464 000 personnes dans le monde ont été tuées par homicide en 2017, contre 89000 personnes tuées dans des conflits armés, durant la même période.

Au niveau du Maroc, le document relève une augmentation du nombre de meurtres par homicide chaque année pour atteindre une moyenne de 2.1% en 2017 pour 100.000 habitants. En 2015, ce taux était de 1.2%. La même source souligne également que Casablanca serait la plus touchée par les homicides au niveau du Royaume.

Le rapport souligne que 29% de crimes d’homicide sont commis par un partenaire intime (amant, époux ou copain) ou un membre de la famille tandis que 8% des homicides sont commis suite à un vol qualifié, 3% par des bandes organisées et 19% liés à l’alcool.

En 1992, 395.542 personnes ont perdu la vie suite à des homicides dans le monde, ce qui marque une augmentation de victimes de mort violente au cours de ces derniers 25 ans.

Les pays d’Amériques enregistrent le taux de meurtre par crime le plus élevé, suivi par l’Afrique, tandis que les taux de l’Asie, de l’Europe et de l’Océanie restent inférieurs à la moyenne mondiale.

L’office onusien signale que « le crime organisé serait aussi à l’origine de 19% des crimes d’homicides en 2017 », un taux presque égal à celui des crimes liés aux conflits armés.

La plupart des victimes d’homicide à travers le monde sont des hommes. « Environ 81% des victimes recensées en 2017 étaient des hommes et des garçons, et plus de 90% des suspects dans des affaires d’homicide étaient des hommes », selon la même source. Cependant, l’étude montre que la disparité entre les sexes parmi les victimes évolue avec l’âge.

« Bien que les femmes et les filles représentent une part beaucoup moins importante des victimes d’homicide que les hommes, elles continuent d’être les premières victimes d’homicides commis par le partenaire intime et la famille », précise l’étude de l’ONUDC.

L’étude souligne en guise de conclusion, « l’importance d’un modèle de gouvernance fondé sur l’état de droit, le contrôle de la corruption et les investissements dans le développement socio-économique, y compris dans l’éducation, pour réduire le taux des crimes violents ». Selon l’étude, les armes à feu, les drogues et l’alcool sont d’autres éléments facilitateurs d’homicides qu’il faut prendre en compte ».

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