Une conférence à Bruxelles met la lumière sur les origines du conflit artificiel autour du Sahara marocain

Les origines historiques du conflit artificiel autour du Sahara marocain ont été mises en exergue, lundi à Bruxelles, lors d’une conférence animée par l’universitaire et historien Jillali El Adnani. Devant des étudiants, rassemblés dans le cadre de l’Association générale des étudiants marocains (AGEM), M. El Adnani a présenté de manière claire et méthodique les vérités sur la marocanité du Sahara telles que révélées par un long travail de fouille dans des archives nationales en France et dans certains pays africains.

‘’Nous avons pu mettre au jour à partir de cartes et de documents officiels déclassifiés toutes les manœuvres qui ont présidé à la création de ce conflit artificiel’’, soutient l’universitaire, qui est l’auteur notamment de l’ouvrage ‘’le Sahara à l’épreuve de la colonisation, un nouveau regard sur les questions territoriales ‘’.

Dans sa démonstration, M. El Adnani, enseignant-chercheur à l’Université Mohammed V de Rabat, part de la fin du XIX-ème siècle, lorsque ‘’la colonisation française en Algérie conçut, dans la logique de sa dynamique d’expansion, le projet d’une domination de l’espace entre l’Algérie et l’Afrique subsaharienne’’.

Suivant une structure chronologique autant que géographique, l’historien explique, preuves à l’appui, comment les dirigeants algériens ont tenté de reproduire certaines stratégies coloniales pour amputer le Maroc d’une partie de son territoire.

‘’Aussi bien au présent que par le passé, le rôle joué par l’Algérie est évident’’, a-t-il relevé, ajoutant qu’à chaque fois que les chercheurs arrivent à avoir accès aux archives de l’époque, la responsabilité de l’Algérie dans ce conflit s’avère incontestable.

Dans son récit, l’historien démontre également l’évidence des vérités de l’histoire, notamment en ce qui concerne la profondeur des liens ancestraux entre le sud et le nord du Royaume, symbolisés par le pacte d’allégeance.

En somme, le regard de l’historien qu’il dit vouloir apporter doit appeler, selon lui, à une prise de distance et à l’acceptation des faits objectifs et prouvés.

A rappeler que le conflit du Sahara dit « occidental » est un conflit imposé au Maroc par l’Algérie qui finance et qui héberge sur son territoire à Tindouf le mouvement séparatiste du polisario. Le polisario soutenu par le pouvoir algérien revendique la création d’un État factice au Maghreb. Cette situation bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une intégration économique et sécuritaire régionale.

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