Crise à l’USFP : Appels à la démission de Driss Lachgar

En raison des appels à la démission, le secrétaire général de l’USFP, Driss Lachgar traverse une période difficile. Les révélations de la Cour des comptes concernant l’attribution par l’Union socialiste des forces populaires (USFP) de projets de soutien et de contrats d’études aux bureaux de certains de ses membres ont provoqué un vif débat au sein du parti politique. La controverse continue de faire des vagues et de se répercuter dans les couloirs du parti de la Rose.

Le Bureau politique de l’USFP se prépare à tenir une réunion aujourd’hui, mercredi 27 mars 2024, qui promet d’être houleuse en raison de la crise qui a éclipsé le parti suite aux observations du rapport de la Cour des comptes sur la gestion de l’aide complémentaire pour la recherche et les études.

Bien que le parti ait tenté de se défendre dans une lettre où il souligne que « le Conseil supérieur des comptes doit respecter les limites des pouvoirs qui lui sont conférés » et ne pas « violer la protection constitutionnelle de la liberté des partis politiques », le premier secrétaire du parti fait face à de fortes pressions internes et de la part d’anciens dirigeants qui ont exigé qu’il « démissionne de la direction du parti » et « assume l’entière responsabilité » de ce qu’ils qualifient de « scandale politique et moral ayant fortement nui à l’image du parti auprès de l’opinion publique nationale ».

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Un autre communiqué, publié le samedi soir 23 mars et signé par Hassan Najmi, Abdelmaksoud Rachidi, Chakran Imam et Salah Eddine Manouzi, exhorte le secrétaire général de l’USFP, Driss Lachgar, à « assumer la pleine responsabilité du scandale politique et moral qui a terni l’image du parti aux yeux de l’opinion publique nationale », appelant à sa démission de la direction du parti.

Ils ont aussi demandé au premier Secrétaire, Idriss Lachgar, de « restituer les sommes relatives aux études mentionnées dans le rapport du Conseil supérieur des comptes à la Trésorerie générale du Royaume et d’accélérer la procédure légale correspondante ».

Selon le même communiqué, les quatre dirigeants ont renouvelé « l’appel aux membres du Bureau politique à exprimer leur position plutôt que de maintenir leur silence dramatique, qui pourrait les rendre complices de ce scandale moral et politique, en œuvrant à clarifier la situation auprès de l’opinion publique nationale et du parti », soulignant la nécessité « d’adopter les mesures légales, politiques et organisationnelles appropriées face à la situation que traverse le parti ».

Pour mémoire, les anciens dirigeants avaient publié un communiqué le 15 mars 2024, dans lequel ils affirmaient ne pas être impliqués dans ce qu’ils ont décrit comme la « conspiration du silence » et exprimaient leur rejet et leur condamnation de la « conduite cupide relevée par le Conseil supérieur des comptes, qui a noté certaines irrégularités dans la gestion des fonds alloués à la recherche et aux études par les responsables actuels du parti. »

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