Expropriation de l’ambassade d’Algérie au Maroc : Ahmed Attaf déclare l’affaire « close »

Ahmed Attaf, ministre algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, a proclamé, depuis Alger, que le dossier relatif à l’expropriation de l’ambassade d’Algérie au Maroc était résolu, à la suite d’une mesure prise par le Maroc dont l’Algérie se dit satisfaite. Revenue à la raison, l’Algérie déclare ainsi l’affaire « close ».

Pour rappel, il y a quelque temps, le ministère algérien des Affaires étrangères s’était élevé contre l’annonce d’une procédure d’expropriation visant les locaux de l’ambassade algérienne situés au Maroc. « Le Royaume du Maroc a initié une nouvelle étape d’escalade dans ses actions provocatrices envers l’Algérie. Ces récentes provocations se sont concrétisées par le projet de saisie des locaux de l’Ambassade de l’État algérien au Maroc », avait souligné le communiqué émanant du département dirigé par Ahmed Attaf, accompagné de menace de plainte. Finalement, il n’en sera rien puisque Alger comme toujours voulait cacher la vérité sur ses manquements vis-à-vis du Maroc.

Toujours dans l’euphorie, l’Algérie avait averti qu’elle recourrait à tous les moyens à sa disposition, y compris juridiques et même auprès des Nations Unies, pour contester ce qu’elle qualifie de « saisie » de ses biens.

Mais à près ses diatribes contre le Royaume, la réalité est apparue par des documents signés par le consulat général d’Algérie à Casablanca révélant que les autorités marocaines et algériennes avaient engagé des pourparlers concernant un échange de propriétés depuis au moins deux ans, et que la partie algérienne avait consenti à l’expropriation desdits biens, mettant ainsi à nu les manipulations de l’Algérie.

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Ces mêmes documents ont mis en lumière le fait que l’Algérie, qui avait dénoncé l’expropriation comme scandaleuse, était en réalité l’initiatrice de cette démarche en 2022, en tentant de s’approprier la résidence de l’ambassadeur du Maroc sous couvert d’un nouveau plan d’urbanisme pour la ville d’Alger.

Face à ce double jeu de l’Algérie qui a pris une dimension international, un changement de cap a été opéré au sein du palais de la Mouradia. Une fois de plus, la prudence marocaine a prévalu.
« L’intégrité territoriale de l’Algérie est sauvegardée », a affirmé mardi le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, lors d’un point presse au ministère, rapporté par l’Agence de Presse Service Algérienne (APS).

Le ministre a ajouté que le dossier était considéré comme « réglé » après que le Maroc a adopté une mesure considérée comme « adéquate » en réponse à la position algérienne sur cette affaire.
Suite à l’échec de sa tentative de manipulation, le ministre algérien a laissé entendre que les deux nations avaient renoué le dialogue sur la question de l’expropriation, et ce malgré la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays suite à la décision de l’Algérie de rompre ses liens avec le Maroc.

« Cette problématique a été évoquée par les Marocains et nous y avons réagi, ce qui a conduit le Maroc à prendre une mesure que nous considérons comme adéquate », a poursuivi le ministre algérien, précisant que « le dossier est ainsi clos », sans fournir plus de détails sur la nature de la décision marocaine.

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