La DGPR réfute les allégations de menaces de violence et de torture proférées par des fonctionnaires de la prison locale d’Ouarzazate contre un prisonnier

Les menaces de violence et de torture prétendument proférées par des fonctionnaires de la prison locale d’Ouarzazate contre un prisonnier avant son entrée à la salle des visites et dénoncées par la mère de ce dernier, sont de pures allégations puisque le détenu lui-même a nié ces faits dans un procès-verbal, souligne la Délégation générale de l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGPR).

Suite à la diffusion d’un enregistrement vidéo sur « Youtube » par un prisonnier, condamné pour coups et blessures à l’aide d’une arme causant la mort sans intention de la donner, dans lequel la mère prétend que son fils a été torturé par le directeur et un groupe de fonctionnaires de la prison locale d’Ouarzazate, l’intéressé a été transféré à l’hôpital provincial de la ville qui a constaté l’absence de tout signe de torture, indique la DGPR dans un communiqué.

Ce dernier a également été examiné par un spécialiste des maladies mentales et psychiques du même hôpital qui a certifié une régularité dans la prise des médicaments et du suivi psychologique, ajoute le communiqué.

Et de souligner que nombre de fonctionnaires et de pensionnaires partageant le même quartier et la même chambre avec l’intéressé ont signalé que ce dernier est connu par son comportement trouble, son agressivité envers les codétenus et les fonctionnaires, en plus d’avoir tenté de quitter le quartier par la force et asséné un coup de pied à l’un des fonctionnaires, obligeant le directeur de l’établissement pénitentiaire et un groupe de fonctionnaires à intervenir pour le menotter et rétablir l’ordre dans le quartier.

Concernant les allégations de la mère contre le directeur de l’institution, accusé d’être au-dessus de la loi, il s’est avéré qu’elles sont infondées et que la visite s’est déroulée dans une ambiance normale, au cours de laquelle celle-ci a sollicité le transfert de son fils vers la prison locale à Beni Mellal, ce à quoi le directeur a répondu que cela relève de la compétence de la DGPR, ajoute la même source rappelant que le directeur a accédé à la requête de la mère de transférer de son fils, qui souffrait d’une maladie respiratoire, vers l’hôpital provincial d’Ouarzazate.

Pour ce qui est du placement de l’intéressé dans une cellule disciplinaire en dépit des troubles psychologiques, le communiqué relève que la direction de l’établissement pénitentiaire a jugé nécessaire de prendre des mesures disciplinaires à son encontre en vue de préserver la dignité du personnel et la sécurité des détenus.

La DGPR note en ce sens que ce détenu a fait l’objet d’une vingtaine de mesures disciplinaires dans tous les établissements pénitentiaires pour des infractions liées à la sécurité du personnel, des pensionnaires et des visiteurs, réitérant sa volonté de prendre toutes les dispositions légales qui s’imposent en vue de veiller à la sûreté et la sécurité des détenus et des établissements pénitentiaires, ainsi que son engagement à traiter tous les pensionnaires sur le même pied d’égalité.

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