« Escobar du Sahara » : quand le Parquet crie haro sur les surfeurs de la presse populiste

Par Hassan Alaoui

L’affaire est entendue : ce scandale de « L’escobar du Sahara », de drogue, de trafic immobilier et autres délits consubstantiels semble secouer sérieusement l’Establishment et l’opinion publique. Elle met sur la scène des personnalités dont quelques unes très connues et d’autres surgies de l’ombre.

La justice, si elle est mobilisée depuis des mois, semble aujourd’hui en revanche acharnée à instruire ce dossier et même à aller vite pour y faire la lumière nécessaire. Or, une véritable campagne mensongère, nourrie par certains sites électroniques et des réseaux sociaux, s’est installée délibérément avec une volonté affichée de nuire aux responsables de l’Etat et aux institutions et de déstabiliser et ces dernières et la morale publique de manière générale. On peut en effet évoquer sans se tromper un vent d’intoxication qui souffle sur notre pays, et que le Parquet de Casablanca a décidé de juguler et contenir en mettant en garde, par deux fois en quelques semaines, les responsables de sites ou autres organes contre le recours et la publication de fausses informations.

La justice s’applique laborieusement à faire son travail, avec rigueur et ce principe sacré inscrit sur son fronton : elle est au-dessus de tout. Personne n’est-au dessus de la loi. De là à venir jouer les « justiciers » ou les Samaritains pourfendeurs, il n’y avait qu’un pas que certains n’ont pas à hésiter à franchir, bien sûr dans la pure mauvaise foi et avec affiché de s’en prendre à des personnes délibérément ciblées pour leur titre, leur fonction et leur statut. Folliculaires, faux journalistes décapés, youtubeurs acharnés à tout déconstruire et déstabiliser, coupés de la réalité, amateurs de l’amalgame et prompts à ériger le mensonge pour s’ériger, du surcroit, en juges et en notables de la morale. Tout ce qui les intéresse, en vérité, ce sont les « clics », les chiffres et les courbes, quitte à se faire les parangons d’une démoralisation sociétale. La technique est connue chez cette prétendue presse qui a fait du sensationnel son dogme. Plus tu vises haut, plus tu joues sur la corde du populisme qui est aujourd’hui à la presse ce que l’appât est à la tromperie.

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Des aigris !  Il n’y a pas d’autres mots pour les qualifier, ont donc fait de cette technique de désinformation leur exercice national préféré, chaque jour bavant, éructant de leur commentaire acidulé et de leur immoralité. Un certain Ali Lamrabet, de son petit exil doré à l’étranger, toute honte bue, se fait le pourfendeur du Maroc et de ses institutions. Non sans cette mauvaise foi qui a caractérisé sa démarche depuis des années de jouer le contempteur, le traître et le pseudo journaliste sans talent, porté par une irascible haine contre tout, pire : déconnecté et hissé sur sa petite tour d’ivoire et se permettant de juger, de critiquer et de diffamer. Non loin, se trouve un Salah Eddine Belbekri, tout aussi gravissime dans la désinformation et l’arbitraire jugement qui a fait de son organe « Fos7a » un instrument lapidaire dans le mensonge et le ragot… Arrive enfin celui qui se croit le détenteur de la Vérité intégrale, longtemps ayant eu maille à partir avec la justice pour, fort justement, ses accusations mensongères voire ses insultes et qui, dans cette affaire en cours d’instructions se précipite dans la mise en index voire la condamnation de personnalités, jusque-là insoupçonnables et bénéficiant du principe sacro-saint de la présomption d’innocence : Mehdaoui qui s’autoproclame juge et partie, jouant la prose du monde, une pointe d’arrogance mal dissimulée…Comme si la revanche devenait son mode de pensée, son langage et sa communication.

Toutes ces figures, et d’autres encore, font de la surenchère leur technique et leur finalité. Leur arme substantielle est naturellement les fake-news et les deep-fakes , leur volonté est, outre la diffamation des personnalités en exercice de responsabilités, soit sous forme de mandats électifs ou de missions dans l’application de la Loi, et enfin , consubstantiellement, les dévoués à l’Etat.  On assiste à une véritable curée sulfureuse contre tout ce qui incarne la Vérité ou la quête de vérité, une campagne contre la mise en œuvre de la loi, une entrave démagogique à son fonctionnement et à sa prééminence.

Les mêmes tenants du désordre et la violation de règle de droit, sulfureux « journalistes » de diversion en mal de reconnaissance n’y pourront rien. Un certain Lacordaire disait il y a plus d’un siècle que « la liberté opprime et la Loi libère » ! En matière de presse, il n’est pas plus réelle expression que celle-là.

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