Fake-news et désinformation : Ces « redoutables » armes de l’Algérie

L’Algérie n’arrive toujours pas à essuyer une défaite historique qui a mis a nu ses mensonges et ses allégations, voire ses illusions de voir le Sahara marocain devenir le fief d’une république dont elle est seule à croire à son existence. Cette défaite à dernièrement atteint son plus haut niveau grâce à deux réussites de la diplomatie marocaine à savoir l’opération d’El Guergarate et la reconnaissance de la marocanité du Sahara par les états unis d’Amérique.

En réaction à cette gifle historique, l’Algérie, vivant encore à l’ère de la « guerre froide » a sorti les grands remèdes pour soigner « ses » grands maux, en enrôlant davantage ses armées médiatiques, aujourd’hui célèbres pour leurs excès de propagande, pour faire croire au monde entier, ou du moins au peu de monde qui croit encore à ses facéties, que le président Joe Biden, va revenir sur la décision de son prédécesseur d’une part. Et d’autre part, en déclenchant un acte démesuré à « El Arja », dont la presse, au service du « régime » a fait un triomphe.

Perdue dans son désarroi, le pouvoir Algérien, fait en effet tout pour voir le président Biden rejeté la reconnaissance de Trump ! Mais les « gradés d’Alger » ne ratent aucune occasion pour montrer leur totale ignorance de l’Histoire et l’impossibilité de défaire, par des faits mensongers, des relations séculaires existant entre le Royaume et les USA. D’autant plus que dans ce cas précis, il est beaucoup plus question d’une position Institutionnelle et non du seul président…

Ainsi, pour camoufler sa frustration face à de multiples et répétitifs échecs, l’Algérie fait de plus en plus mieux, en matière de désinformation et va même au-delà des limites du permis et du possible en visant constamment et de manière éhontée, le Maroc et ses symboles. Une telle démarche ne peut être que la réflet de l’état de grande déception dans lequel se débat le régime algérien. C’est aussi le signe de ses vaines tentatives d’exporter sa crise interne vers le Maroc, notamment suite aux succès que le Maroc réalise, dans le cadre de l’exercice de sa pleine souveraineté sur ses territoires. L’obsession traduit ce désir maladif qui ronge l’Algérie et la pousse à amplifier sa nuisance aux intérêts du Maroc, en adoptant en permanence une attitude provocatrice qui trahit sa grande fébrilité face aux succès diplomatiques du Maroc.

Il aurait été plus préférable au pays, que le régime entende la détresse du peuple algérien et se penche sur les problèmes économiques et sociaux interminables de l’Algérie plutôt que de jouer à détourner l’attention des manifestants du hirak en attaquant le Royaume à travers une série de fake-news.

Alors que le Maroc adopte un discours clair, serein et crédible, le discours algérien sur la question est, à chaque fois, plus agressif et use d’un langage offensif et de guerre qui se retourne sur ses émetteurs puisqu’il ne travaille plus en leur faveur et n’a plus d’intérêt pour ceux auxquels il s’adresse. Un discours de défaite qui montre au monde entier à quel point, le régime d’Alger est dépassé par les événements, par les faits et par l’Histoire.
La presse Algérienne qui se fait, volontairement la voix de ses maîtres, use d’informations directement sorties de l’imaginaire d’un système aujourd’hui incapable de suivre l’évolution rapide et rationnelle de la question du Sahara.

C’est toujours un amas d’allégations mensongères et de fausses informations sur des principes difficiles à définir même pour les spécialistes les plus aguerris du Droit international, notamment les concepts de « peuple sahraoui », « Référendum » et « autodétermination » aujourd’hui révolus vu les avancées réalisées par le Maroc sur ce dossier et la confirmation de la marocanité du Sahara de plus en plus renforcée tant par des reconnaissances d’autres pays que par le développement effréné que connaissent les provinces du Sud.

La presse et les médias algériens se ridiculisent de plus en plus en abordant les atteintes aux Droits de l’Homme, au Maroc, alors qu’à Tindouf, ces atteintes peuvent aujourd’hui être qualifiées de crimes de guerre contre l’humanité. Ou encore, en s’attaquant à tort, au Royaume quand le monde entier compte les défaites et les distorsions de ces médias qui se bandent les yeux quant à la diminution du nombre des pays qui reconnaissaient le Polisario, passé de 19, il y a quelques années à juste 5 aujourd’hui et parallèlement, au nombre de consulats étrangers installés à Laâyoune et à Dakhla passé, quant à lui de 2 à plus d’une dizaine aujourd’hui.L’ouverture de ces consulats dans les provinces sud, a bien sûr fait monter la tension d’un cran chez le voisin algérien… Ces simples chiffres montrent de quel côté penche la légitimité et quelle reconnaissance est plus crédible.

L’animosité que nourrit l’Algérie et que traduisent encore ses médias ne s’arrête pas à la question du Sahara, mais elle en est arrivée à la fermeture des frontières, malgré la politique de la main tendue adoptée par SM le Roi Mohamed VI, et exprimée à plusieurs reprises afin d’ouvrir une nouvelle page dans les relations bilatérales.

Les médias font la sourde oreille sur cette question, ou certains en font une lecture éronée… Et les « gradés », aux commandes, davantage enragés face aux mutations que connaît le Royaume et ses exploits diplomatiques, qui l’ont érigé en modèle à suivre dans la région, poussent leur porte-voix à attiser la flamme de la haine et de la maintenir bien embrasée. Le fait est que cette obstination algérienne à l’égard de la question du Sahara marocain entrave non seulement des relations bilatérales censées être saines mais c’est un acte considérablement nuisible à toute la région. En effet, cette hostilité de l’Algérie à l’intégrité territoriale du Royaume est un obstacle à l’émergence des pays maghrébins et une entrave à l’édification d’une Union maghrébine capable de relever les défis actuels. Et cela, les médias Algériens s’empêchent de s’en rendre compte.

Et la presse internationale ?

La presse internationale joue aujourd’hui un rôle prépondérant dans la dénonciation des violations des droits humains à Tindouf. Un rôle qui se renforce de plus en plus en dépit des problèmes rencontrés. Comme preuve, on cite ici comme exemple un documentaire de la journaliste espagnole Patricia Medjidi Juez, intitulé « De Tindouf à Laâyoune, Tariq Al Karama (la voie de la dignité) », projeté dans le cadre des travaux du colloque tenu à Agadir les 23 et 24 avril, sous le thème: « Le Sahara marocain: genèses historiques et politiques du conflit factice et la voie pour la solution » et qui dénonce les conditions de vie inhumaines et le calvaire endurés par les populations séquestrées dans les camps de Tindouf, sur le territoire algérien.

Patricia Medjidi Juez qui s’exprimait en marge du colloque d’Agadir, a souligné que les dirigeants du Polisario, impliqués dans le détournement des aides humanitaires destinées à ces populations ne veulent pas un règlement du conflit autour du Sahara.
Elle a relevé avoir constaté, lors d’une visite dans les camps de Tindouf, que la population des camps ne bénéficie pas de l’aide humanitaire internationale et souffre de famine.
Cette aide est détournée par les dirigeants du « Polisario » pour le financement d’affaires personnelles dont l’acquisition de logements à l’étranger.

La journaliste, qui a également relevé que son séjour à Tindouf et dans les provinces du sud du Maroc lui a permis de prendre la mesure de la grande différence qui existe en termes de conditions de vie des populations.

Les habitants des provinces du sud du Maroc mènent une vie digne, travaillent et vivent comme tout autre citoyen du monde, au moment où les populations de Tindouf font face à de rudes épreuves faites de privations en tout genre, de famine et de pauvreté absolue.
Elle a, d’autre part, noté que les dirigeants du Polisario ne veulent pas s’inscrire dans les efforts visant à trouver une solution au différend autour du Sahara car un tel règlement ne servira pas leurs intérêts personnels. Le règlement du problème ne fera que mettre fin aux privilèges dont ils jouissent notamment le détournement des aides humanitaires et les énormes sommes d’argent qu’ils perçoivent des ONG internationales particulièrement espagnoles. « Je pense que cette situation devrait être dénoncée clairement et de manière catégorique. Le Polisario ne se soucie que de ses propres intérêts. Je pense que la communauté internationale est déjà consciente de cette situation », a-t-elle dit, notant que l’ouverture de consulats par des pays étrangers dans les provinces du sud du Maroc est un message adressé au Polisario et constitue un appel à soutenir les efforts du Maroc visant à trouver une solution durable à ce conflit.

Patricia Medjidi Juez a fustigé les allégations véhiculées par les séparatistes du « Polisario » sur la situation des droits de l’homme dans les provinces du sud du Royaume. Elle a, dans ce contexte, affirmé avoir constaté lors de sa visite dans cette partie du Royaume que les sahraouis mènent une vie normale, comme d’autres régions du monde. Elle a appelé à effectuer des visites dans les provinces du sud et dans les camps de Tindouf pour constater de visu la réalité sur le terrain et s’informer des conditions de vie des deux côtés. Ceci est bien une preuve, s’il en faut encore une, que la presse algérienne ne véhicule que de fausses informations sur la question du Sahara, ce qui en fait une presse complètement à côté de la… réalité des faits, sinon bien loin de celle-ci.

Agadir : Abdelhamid Dades

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