L’ISESCO : Journée mondiale de la liberté de la presse
L’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO) a invité, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, qui coïncide avec le 3 mai de chaque année, à renforcer le respect de la déontologie de la profession.
Dans un communiqué rendu public à cette occasion, l’ISESCO a indiqué que cette journée est une occasion de rappeler les principes fondamentaux de la liberté de la presse et de passer en revue le statut de la profession dans le monde, soulignant l’impact de l’évolution rapide des nouvelles techniques de l’information sur la vie des personnes et leurs droits.
Le mauvais usage de ces techniques, à travers le non respect des règles juridiques et éthiques contenues dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme et dans les pactes internationaux relatifs à la liberté d’opinion et d’expression, porte atteinte aux droits des individus et des groupes, a relevé l’ISESCO, incitant les professionnels des médias à ne pas porter atteinte à la vie privée d’autrui, notamment à travers la diffamation, la calomnie et l’incitation à la violence, à la haine et à la discrimination raciale.
L’ISESCO a mis en garde contre les risques liés à l’usage des nouvelles techniques médiatiques, notamment l’insécurité, l’atteinte à l’ordre public et la cybercriminalité notant que ces techniques permettent de faciliter la communication, le transfert d’informations et de connaissances et de garantir la liberté d’expression et d’opinion.
L’organisation islamique a appelé les autorités compétentes des Etats membres à poursuivre leurs efforts en vue de développer des mécanismes institutionnels et législatifs visant à faire face aux violations liées au mauvais usage des médias, tout en tenant compte de leurs obligations aux niveaux local et international, en matière de liberté d’expression et de droit d’accès à l’information.
Par ailleurs, l’ISESCO condamne la promotion, par plusieurs médias occidentaux, de stéréotypes sur l’islam et les musulmans, en contradiction avec les principes de la Déclaration universelle des droits de l’homme et les conventions internationales portant sur le respect de la diversité culturelle et des religions et la promotion du dialogue entre les civilisations.
A cette occasion, l’ISESCO a appelé la Fédération internationale de la presse et le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU à œuvrer de façon plus influente afin de sensibiliser les professionnels des médias à la nécessité de respecter les symboles religieux et de s’abstenir du dénigrement des religions, considérant de tels actes comme une provocation aux atteinte aux sentiments des adeptes de toutes les religions et une violation flagrante du droit international ainsi que de la déontologie de la profession mondialement reconnue.