La Banque mondiale accorde à la Tunisie 400 millions de dollars pour les réformes sociales

La Banque mondiale a annoncé, mardi, l’intention d’accorder à la Tunisie des financements de 400 millions de dollars, dédiés à des réformes d’ordre social.

D’autres financements suivront pour soutenir les PME, acquérir des vaccins et fournir le soutien sanitaire nécessaire au pays, a précisé le vice-président du Groupe de la Banque mondiale pour la Région Moyen-Orient et Afrique du Nord, Ferid Belhaj lors d’une rencontre avec la cheffe du gouvernement tunisien, Najla Bouden.

Belhaj a, également, exprimé la disposition de la Banque mondiale à mobiliser tous les financements nécessaires dont la Tunisie a besoin pour mettre en place les réformes économiques qui auront un impact sur le plan social.

De son côté, la Cheffe du gouvernement tunisien a salué la grande confiance qu’accorde la BM aux institutions tunisiennes et sa disposition à financer les réformes lancées par le gouvernement, notamment celles qui revêtent un aspect social et qui visent à soutenir les catégories vulnérables.

→ Lire aussi : La Tunisie appelée à lancer des réformes structurelles pour assurer la relance économique

La rencontre a été aussi, l’occasion d’évoquer la situation économique délicate que traverse la Tunisie, et les répercussions de la pandémie sur l’économie nationale et souligner la nécessité de mettre en place des programmes ambitieux de relance économique et d’initier les réformes nécessaires et urgentes.

Lundi, le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé la tenue d’une mission « en mode virtuel » du 14 au 22 février pour poursuivre les discussions avec les autorités tunisiennes, qui ont demandé une aide de l’institution financière.

Le FMI avait reçu en novembre une demande de la Tunisie pour un nouveau programme de prêt, peu après la formation du gouvernement de Najla Bouden.

La Tunisie, confrontée à une instabilité politique chronique, s’était enfoncée dans une grave crise en 2020, conséquence de la pandémie de Covid-19 qui a exacerbé les déséquilibres préexistants, comme une fonction publique disproportionnée, des déficits budgétaires et une dette publique importants.

Après une contraction de près de 9% du PIB en 2020, la Tunisie a enregistré une croissance d’un peu plus 3% en 2021 et la reprise devrait se poursuivre au même rythme cette année.

Les autorités tunisiennes se disent optimistes sur la possibilité d’un accord du FMI avant la fin du premier trimestre 2022. Mais le FMI conditionne son aide à d’importantes réformes économiques et structurelles.

(Avec MAP)

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