Le digital 4.0, nouvelle bordure pour l’industrie marocaine  

La mondialisation a donné naissance à beaucoup de concepts permettant l’inter-connectivité et la numérisation. Cependant l’année 2011 a marqué le lancement de l’un des concepts issus de la mondialisation. Dans la même période, le monde a beaucoup entendu parler de l’expression Digital 4.0 qui renvoie à un concept permettant la rénovation numérique de l’industrie. Le Maroc en tant que pays qui cherche à exceller ses compétences et capacités dans le digital et les nouvelles technologies, fait du digital 4.0 un objectif essentiel pour son développement. Qu’en-est-il des infrastructures et de la politique ?

 

Le digital 4.0 est une solution qui favorise l’aménagement et l’organisation numérique de plusieurs entreprises industrielles. Certains le considèrent comme révolution numérique, faisant partie de la révolution digitale que connaît le monde, et qui a pour but l’interconnexion en adoptant des stratégies intelligentes.

Le Maroc et en tant que pays en voie de développement, cherche à exceller ses compétences et capacités dans le digital et les nouvelles technologies. Avec l’application de nouvelles méthodologies robotisées, le pays progresse dans le champ de l’industrie 4.0.

Toutefois le royaume adopte cette approche, pour acquérir de nouvelles technologies, mais aussi pour obtenir une coordination entre les objets physiques et digitaux.  L’objectif primordial est de créer une fluidité homogène entre les éléments de production industrielle pour consolider la productivité et renforcer son efficacité.

L’idée donc est de s’impliquer dans cette révolution digitale industrielle, le Maroc à travers divers projets appliqués, met en œuvre de nouvelles méthodologies de production, non seulement avec l’usage de la big data, du cloud, mais également en cooptation avec des outils connectés, permettant l’obtention d’un lien, accordant les outils physiques avec ceux digitaux.

Dans son discours du 29 juillet 2019, le Roi Mohammed VI a affirmé que «la rénovation du modèle de développement national est le préalable à l’émergence d’une étape nouvelle », c’est dans ce sens qu’il faille changer d’approche pour une rentabilité plus large, pour le développement économique du royaume.

Sachant que le Maroc avance avec progrès dans le champ industriel, et ce avec la réalisation de plusieurs projets en relation avec l’industrie et le digital, notamment avec l’adoption de concepts d’écosystèmes performants, dont le Plan d’accélération industrielle (PAI), c’est donc une voie solide qui permettra au Maroc de s’engager sur la voie du développement industriel.

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Dans l’une de ses déclarations sur «L’info en face» diffusée par le groupe «Le Matin», le ministre de l’Industrie et du commerce Ryad Mezzour, a déclaré que le taux de robotisation au Maroc est déjà arrivé à 45%, ce qui confirme alors l’engagement du Maroc vers ce mode industriel.

Aujourd’hui, plusieurs entreprises s’inscrivent dans la démarche de l’industrie 4.0. A cet égard, Ryad Mezzour estime que : « Sur le segment automobile, nous sommes à un taux d’intégration de 63% avec l’objectif d’atteindre 80%, dont de 41% dans l’aéronautique, pour les 2 ou 3 prochaines années. »

La nouvelle stratégie industrielle permet au Maroc d’élargir sa cible, a rappelé le ministre. Il annonce que le Maroc vend actuellement 63% des voitures intégrées en Allemagne, en Italie, en France ou en Suède, soutenant que le royaume est classé troisième à l’échelle mondial, en termes de compétitivité automobile.

L’ensemble de ces données ne peut qu’affirmer la réelle volonté du Maroc, qui repose sur l’acquisition de nouvelles industries de manufacture avec de nouveaux systèmes intelligents, et de nouvelles technologies d’information et de communication. Ces options ne peuvent que multiplier les croissances et la qualité des biens et services industriels.

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