Le gouvernement veille à l’amélioration de la condition des travailleurs « dans la limite des moyens dont dispose l’État »

Le gouvernement aborde avec sérieux le dialogue social et veille à l’amélioration de la condition des travailleurs « dans la limite des moyens dont dispose l’État« , a indiqué, lundi à Rabat, le ministre du Travail et de l’Insertion professionnelle, Mohamed Yatim.

En réponse à une question orale sur le dialogue social entre le gouvernement et les syndicats, présentée par le groupe Justice et Développement à la Chambre des représentants, Yatim a souligné que l’approche du gouvernement consiste à accorder la priorité aux catégories les plus défavorisées parmi les employés et les fonctionnaires.

Certes, l’amélioration des revenus est fondamental, mais d’autres questions ne le sont pas moins, comme la stabilité du climat des affaires, le développement de la pratique contractuelle et des conventions collectives et la promotion du climat social des affaires, à travers la stabilité des relations de travail et l’amélioration de la législation sociale, en vue de répondre aux défis de la compétitivité et garantir l’emploi décent et la responsabilité sociale de l’entreprise, a noté Yatim, ajoutant que la réussite du dialogue social est une « responsabilité collective« .

Dans ce sens, il a affirmé que le gouvernement s’est penché, dès l’entame de son mandat, sur le renforcement de la communication et de la concertation, en vue d’institutionnaliser le dialogue social aux niveaux central et sectoriel et à « jeter les bases d’un dialogue social régulier et responsable, fondé sur un équilibre logique entre les responsabilités et les engagements de toutes les parties prenantes« .

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Yatim a, par ailleurs, rappelé que le gouvernement a présenté une offre, dont l’enveloppe globale se situe entre 6 et 7 MMDH, proposant une hausse des salaires des fonctionnaires, classés dans les échelons de 1 à 5 de l’échelle 10, s’élevant à 300 DH sur trois ans, à partir du 1er juillet 2018, ainsi qu’une augmentation les allocations familiales dans les secteurs public et privé, à raison de 100 DH pour chaque enfant (6 enfants), à partir du 1er juillet 2018.

Le gouvernement a aussi proposé la création d’un nouveau grade de promotion pour les fonctionnaires classés dans les échelles 8 et 9 et d’augmenter la prime de naissance de 150 DH à 1.000 DH (à partir du 1-er juillet 2018), en plus de l’amélioration des conditions de promotion des enseignants du primaire et du corps pédagogique chargé de l’économat et de l’administration, ainsi que les attachés pédagogiques classés dans le deuxième grade et recrutés dans les échelles 8 et 9, a-t-il noté.

Les centrales syndicales ont revendiqué la révision de cette offre et la reprise du dialogue après la célébration du le 1-er mai, a-t-il relevé, ajoutant que le gouvernement a, alors, poursuivi sa série de réunions afin d’aboutir à un accord.

Il a également fait savoir que l’exécutif a interagi avec les revendications des syndicats, proposant de prendre en charge la quatrième tranche des cotisations de la retraite des fonctionnaires, ajoutant que le gouvernement a répondu favorablement à la demande de certaines centrales syndicales, en vue de porter l’augmentation des salaires à 400 DH au lieu de 300 DH.

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