Lever de rideau sur la 25-ème édition du Festival du Cinéma Méditerranéen de Tétouan

Le rideau a été levé, samedi soir, sur la 25-ème édition du Festival du Cinéma Méditerranéen de Tétouan, placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI.

L’ouverture de cette édition qui se tient du 23 au 30 mars, a été marquée par la présence de figures emblématiques du 7ème art et de personnalités du monde de l’art, de la culture et des médias.

S’exprimant à cette occasion, le ministre de la Culture et de la Communication, Mohamed Laâraj a souligné que le Festival du Cinéma Méditerranéen de Tétouan a contribué largement au rayonnement du cinéma marocain à l’échelle méditerranéenne, eu égard à sa spécificité, notant que ce rayonnement a dépassé les frontières de l’espace méditerranéen pour s’imposer à l’international.

Le ministère de la Culture et de la Communication oeuvre pour l’élaboration d’une loi relative à l’industrie cinématographique, a-t-il fait savoir, notant que cette orientation témoigne du développement considérable que connait le secteur audiovisuel et cinématographique au Maroc.

Il a, ainsi, relevé que cette loi permettra d’orienter et d’encadrer le cinéma marocain, en relevant plusieurs défis entravant l’évolution cinématographique, notamment en matière de production, d’organisation des festivals et d’ouverture des salles de cinéma.

→ Lire aussi : Bilan cinématographique au Maroc : 30 long-métrages et 111 court-métrages produits en 2018

S’agissant du choix de la Palestine comme invitée d’honneur de cette édition, le ministre a indiqué que la Palestine a été toujours présente dans la mémoire marocaine, ajoutant que cet hommage au 7e art palestinien met en avant l’originalité de ce cinéma qui a remporté plusieurs prix dans les plus grands festivals arabes et internationaux.

Lors de cette cérémonie d’ouverture, un vibrant hommage a été rendu à l’acteur marocain, Mohamed Echoubi, en reconnaissance de ses contributions au cinéma, au théâtre et à la télévision marocains.

Dans une déclaration à la presse, Mohamed Echoubi s’est dit honoré et fier de recevoir cet hommage dans l’un des grands festivals du cinéma au Maroc, notant que cette distinction est un témoignage de son évolution professionnelle.

Le public a reçu, à cette occasion, le jury de la compétition long métrage présidé par le cinéaste et musicien italien Roperto Giacomo Pischiutta qui compte à son actif plus de 150 bandes sonores de films, de même qu’il a remporté de nombreux prix, dont l’Oscar, le David di Donatello, le Rubin Silver, le Bifest pour la meilleure bande sonore, le Soundtracks Stars Award au Show du cinéma à Venise. Le jury du film documentaire présidé par le réalisateur algérien Malik Bensmaïl et celui de la critique dirigé par l’universitaire et critique marocain Mohamed Gallaoui, ont été également présentés.

La compétition officielle de cette 25-ème édition connait la participation de douze longs-métrages. Il s’agit de Pause (Pafsi) de Tonia Mishiali (Chypre), Le jour où j’ai perdu mon ombre de Soudade Kaada (Syrie/Liban), Sibel de Guillaume Giovanetti, Çağla Zencirci (France, Turquie, Luxembourgeois, Allemand), Les rapports sur Sara et Salim de MuayadAlayan (Palestine), L’invité de Hadi Bajouri (Egypte), Le serveur de Steve Krikris (Grèce), Nos batailles de Guillaume Senez (France – Belgique), Sans Fin de César Esteban Alenda et José Esteban Alenda (Espagne), Le vice de l’espoir d’Edoardo De Angelis (Italie), Tournevis de Bassam Jarbawi (Palestine, États-Unis, Qatar), Les 3 M histoire inachevée de Saad Chraibi (Maroc) et Ultime révolte de Jilali Ferhati, (Maroc).

Au menu de la catégorie documentaire, figurent onze films. Dérive de la trajectoire de Castiñeiras Gallego Iván (Espagne), Le char et l’olivier, une autre histoire de la Palestine de Roland Nurier (France), Le silence des autres d’Almudena Carracedo et Robert Bahar (Espagne), L’islam de mon enfance de Nadia Zouaoui (Algérie), Grand sacrifice d’Eyad Aljarod (Syrie), Tu viens de Loin d’Amal Ramsis,(Egypte/Liban), Vostok N°20 de Silveiro Elisabeth (France), Nous ne vendrons pas notre avenir de Velissaropoulou Niki (Grèce), Le moine volant de Boric Davor (Croatie), Loin nous partons d’Hammami Alaeddin et Muhammad Jbehi,(Tunisie) et En comptant les carreaux de Choucair Cynthia, (Liban).

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