L’OADIM salue l’expérience marocaine en matière de technologies des batteries au « vanadium »
Le directeur général de l’Organisation arabe du développement industriel, de la standardisation et des mines (OADIM), Adel Saker, a salué l’expérience marocaine en matière d’exploitation des technologies relatives aux batteries au vanadium, comme système novateur de stockage de l’énergie à partir des sources vertes.
Le projet pilote de batteries à flux au vanadium, sur la plateforme R&D de la centrale Noor à Ouarzazate, est une expérience pionnière, s’est félicité M. Saker, louant la vision stratégique que le Maroc a fait sienne en matière de développement de l’industrie, d’énergies renouvelables et d’investissements de grande échelle que le Maroc mobilise pour le secteur industriel et qui en ont fait un « modèle saillant » sur le plan africain, indique jeudi un communiqué de l’OADIM, basée à Rabat.
Ledit projet va de pair avec la vision marocaine en matière d’énergies vertes qui vise à augmenter la part de celles-ci dans le mix énergétique national à 52% à l’horizon 2030, a souligné M. Saker.
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Il a, par ailleurs, rappelé l’étude intitulée « Les mines stratégiques dans les pays arabes » publiée par l’OADIM et destinée aux décideurs, spécialistes et opérateurs du secteur minier dans le monde arabe. Laquelle, a expliqué M. Saker, vise à faire connaître et à promouvoir les opportunités d’investissement en lien avec ce genre de mines.
Le sol arabe regorge de blocs géologiques et donc, naturellement, de ressources minières, a-t-il ajouté, appelant à intensifier les opérations d’exploration et de prospection en vue d’accompagner l’élan de production mondiale des mines stratégiques qui constituent désormais un axe des grands enjeux stratégiques du 3ème millénaire.
Il a notamment mis l’accent sur le vanadium, abondant dans certains de ces blocs, exhortant les pays arabes à intensifier les recherches minières pour disposer de réserves brutes et de bonne qualité dans l’optique de bien positionner le monde arabe sur la cartographie de la production mondiale.
Le DG de l’OADIM a relevé que les technologies des énergies alternatives s’orientent d’ores et déjà vers les batteries à flux qui se distinguent, contrairement aux batteries à lithium par exemple, par un stockage plus sûr, en grande quantité et, surtout, de longue durée.
( Avec MAP )