Londres et BioNTech s’associent pour accélérer la recherche sur des vaccins anticancéreux à ARNm

Le gouvernement britannique a annoncé, vendredi, qu’il s’associe au géant pharmaceutique allemand, BioNTech, pour inscrire jusqu’à 10.000 patients à des essais cliniques sur des traitements anticancéreux de pointe, utilisant des vaccins à ARN messager.

BioNTech développe des vaccins personnalisés contre le cancer, dont elle espère qu’ils permettront d’exploiter le système immunitaire des patients pour lutter contre leurs tumeurs. Ces vaccins sont adaptés au code génétique de chaque tumeur.

Fort de son succès acquis après le développement, en collaboration avec le groupe pharmaceutique américain Pfizer, du vaccin anti-Covid le plus vendu au monde, BioNTech a fait part de son intention d’ouvrir un centre de recherche et de développement comptant 75 employés à Cambridge.

L’entreprise a ajouté qu’elle ouvrira en même temps un bureau à Londres et qu’elle pourrait envisager ultérieurement d’investir dans la fabrication au Royaume-Uni.

L’investissement nécessaire pour respecter l’engagement de recruter 10.000 patients d’ici 2030 sera « énorme », a assuré le cofondateur et directeur général de BioNTech, Uğur Şahin, notant toutefois qu’il ne peut encore donner de chiffre exact.

Pour sa part, le ministre britannique de la Santé, Steve Barclay, a relevé que les patients britanniques pourraient éventuellement participer à l’essai dès septembre.

« Cet accord s’appuie sur la promesse de ce gouvernement d’augmenter les dépenses de recherche et développement à 20 milliards de livres par an », a-t-il rappelé, soulignant qu’il « démontre que le Royaume-Uni reste l’un des endroits les plus attractifs au monde pour les entreprises innovantes qui souhaitent investir dans la recherche ».

L’année dernière, le Royaume-Uni a signé un accord d’un milliard de livres avec Moderna, un autre fabricant de vaccins anti-Covid, pour établir le premier centre de fabrication de vaccins utilisant l’ARN messager, qui apprend au système immunitaire à reconnaître les agents pathogènes par le biais d’un code génétique.

Avec MAP

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