Le Maroc, l’un des rares pays africains à avoir pris à bras le corps la problématique environnementale
Le Maroc est l’un des rares pays africains à avoir pris à bras le corps la problématique environnementale, en se dotant d’un arsenal juridique approprié qui couvre ses diverses composantes, a affirmé, jeudi soir à Casablanca, Boubker Jaï, Directeur Général du groupe Attijariwafa bank.
S’exprimant lors d’une conférence sur « la Cop 22: défis économiques et enjeux environnementaux pour l’entreprise marocaine », M. Jay a souligné que trois lois relatives à l’efficacité énergétique, aux énergies renouvelables et à la charte nationale de l’environnement et du développement durable, ont été adoptées et mises en application.
Et de préciser qu’en 2016 le Maroc est allé plus loin en se dotant d’une stratégie nationale de développement durable (SNDD) pour mobiliser toutes les énergies et assurer un suivi cohérent des différentes démarches engagées en matière de développement durable.
Dans le même sens, M. Jaï a noté que ce dispositif réglementaire vise en grande partie à inciter les opérateurs à saisir les opportunités d’investissements potentiels qu’offrent les projets verts, en prenant toute la mesure de leur impact sur la rentabilité futur de leur entreprise.
Introduction des énergies renouvelables, en particulier dans les industries énergivores, valorisation des déchets, amélioration de l’efficacité énergétique, sont autant d’axes d’amélioration de la performance de l’entreprise marocaine, a-t-il également souligné.
De son coté, Mme Yacine Diama Fal, représentante de la Banque africaine du développement (BAD) au Maroc a mis l’accent sur la compatibilité entre la réalisation d’un projet vert et la préservation de la rentabilité des activités économiques des entreprises.
Cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre de la 22ème édition des rendez-vous mensuels du cycle « Echanger pour mieux comprendre », une plate-forme de débat organisée par la Fondation Attijariwafa bank, a été marquée par la présence des représentants de la CGEM et de l’association marocaine d’investisseurs en capital.