Nouveau mode opératoire CGEM-GPP pour la relance de l’économie

La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et le Groupe principal des partenaires (GPP), qui rassemble les directeurs et représentants des principaux partenaires techniques et financiers internationaux présents au Maroc, ont convenu, lundi, d’un nouveau mode opératoire de coopération pour la relance de l’économie nationale, indique l’organisation patronale.

Cette orientation se traduira par « la mise en place de mécanismes d’accompagnement technique pour la réussite de la relance », ainsi que « de solutions de financement destinées aux très petites entreprises (TPE) et petites et moyennes entreprises (PME), en s’appuyant sur des modèles opérés par les institutions internationales dans d’autres pays », souligne la CGEM dans un communiqué, sanctionnant une séance de travail par visioconférence entre les deux parties.

Il a été aussi convenu de développer « un plan d’actions ciblé et concret sur le court et le moyen termes », ajoute la même source, précisant que l’implémentation de cette feuille de route sera assurée par des tasks force conjointes dédiées aux projets d’accompagnement pour la relance économique.

La séance de travail a réuni le président de la CGEM, Chakib Alj, le vice-président général, Mehdi Tazi, et des représentants du GPP, à l’initiative de Leila Farah Mokaddem, co-présidente du Groupe et représentante résidente de la Banque Africaine de Développement (BAD) au Maroc, et Giovanna Barberis, représentante par intérim du bureau des Nations Unies, président permanent du Groupe.

« Elle visait à associer ces institutions à la réflexion sur la relance de l’économie marocaine et à identifier les moyens de renforcer davantage la coopération en faveur du soutien des entreprises, notamment les TPE et PME, particulièrement dans la gestion de la sortie de crise », relève le communiqué, qui fait état de la présence à cette rencontre du président de la commission internationale de la Confédération, Badr Alioua.

L’échange a, d’autre part, porté sur les défis auxquels fait face l’industrie marocaine, notamment les coûts de l’énergie et du transport, l’accompagnement technique et financier des opérateurs économiques, l’intégration de l’informel, les délais de paiement, l’assouplissement du code du travail, la digitalisation, l’innovation, l’intégration africaine du Maroc, entre autres.

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