ONU : l’affaire du Sahara est bel et bien une question d’intégrité territoriale

L’affaire du Sahara marocain constitue bel et bien une question d’intégrité territoriale et non une question de décolonisation, ont affirmé des juristes et experts latino-américains devant la 4è Commission de l’Assemblée générale des Nations-Unies.

La question du Sahara « ne peut nullement être considérée comme une question de décolonisation, mais plutôt comme une question de parachèvement de l’intégrité territoriale du Maroc« , a soutenu Miguel Angel Rodriguez Mackay, juriste à l’Institut péruvien de droit international et des relations internationales.

Il a ainsi fait observer que cette question est traitée par le Conseil de sécurité comme un différend régional, et qu’aucune des résolutions de cet organe exécutif des Nations-Unies ne qualifie le Maroc comme étant « une puissance coloniale« , par référence à sa présence au Sahara.

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Le juriste péruvien a relevé que « si la question du Sahara était une question de décolonisation, le Conseil de sécurité n’aurait pas appelé à plusieurs reprises à une relance du processus politique sur la base des efforts consentis depuis 2006, en référence claire à l’Initiative marocaine d’autonomie« .

Mackay a aussi estimé que puisque la question du Sahara marocain est à l’heure actuelle examinée par le Conseil de sécurité, l’Assemblée générale ne pouvait également en être saisie, appelant, par conséquent, la Commission à se dessaisir de cette affaire.

De son côté, Néstor H. Blanco, Recteur de l’Université de Flores de Buenos Aires, a soutenu que le Sahara a historiquement toujours été un territoire marocain, soulignant que malheureusement « les intérêts géopolitiques de l’Algérie sont à l’origine de la création du polisario« .

« Le conflit du Sahara est un problème artificiel créé par l’Algérie pour affaiblir le Maroc géographiquement, économiquement et politiquement, et c’est pour cette raison que le véritable adversaire dans ce conflit n’est autre que l’Algérie qui refuse de jouer un rôle effectif dans la recherche d’une solution au différend« , a conclu le juriste argentin.

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