Pegasus : entre le déni français officiel et les abracadabrants fantasmes du « Monde » et Médiapart, un Maroc serein

Par Hassan Alaoui

« Circulez, plus de place au mensonge contre le Maroc… » Au septième jour de cette cabale au goût amer pour ses comploteurs et fourbisseurs, aucune preuve ne peut être présentée contre le Royaume du Maroc qui, en revanche, attaque de plus belle.  

Dans leur acharnement enragé, les deux principaux acolytes du groupe de presse Forbidden Stories, montés au créneau contre le Maroc, « Le Monde » de ce vendredi 30 juillet et le site Mediapart du même jour, il y a comme une passion triste. Leurs éditions de ce vendredi expriment une piteuse sensation , celle du dépit. Ni plus, ni moins, ils en viendraient presque à regretter que la France n’ait pas réagi à leurs sirènes en condamnant le Maroc. Leur impatience à cet effet n’a d’égale que l’épaisseur de leurs mensonges. « Le Monde », plus que d’autres s’interroge non sans malaise pourquoi Emmanuel Macron ne régit pas à leurs logomachies débitées depuis une dizaine de jours sur les prétendues preuves impliquant le Royaume du Maroc dans l’affaire des écoutes des hauts responsables français.

«  Plus d’une semaine après la révélation par dix sept rédactions internationales, dont « Le Monde » et Amnesty international du ciblage par le Royaume chérifien des téléphones du chef de l’Etat et de certains de ses ministres, l’exécutif français se mure dans le silence, ou presque… ». Ainsi conclut, la gorge nouée le journaliste du quotidien parisien qui ne peut cacher son amertume et en vient à prendre à partie la France pour son « silence »…Or, le silence est bel et bien justifié par une philosophie de prudence présidentielle et par l’absence de preuves matérielles contre un pays ami qu’est le Maroc. Rien n’est moins sûr en effet que ces divagations de salonards parisiens sur un Etat avec lequel la France est liée depuis des siècles, dira-t-on.

« J’ai demandé des explications au Maroc et à Israël », a déclaré le président de la République française. Nulle part, le nom du Maroc ne ressort officiellement, autrement dit « matériellement et physiquement » des résultats d’investigations engagées par les services français. Moyennant quoi , les affirmations avancées par le groupe des 17 titres du groupe Forbidden Stories semble relever du pur fantasme. Le rédacteur du « Monde » ne l’avoue-t-il pas lui-même ? « Faute d’avoir pu examiner ces téléphones ( de Macron et ses ministres), il n’est possible pour les journalistes de savoir si ces derniers ont été infectés ou non par le logiciel… ». Un tel aveu ne manque pas de nous surprendre, en effet, et tout de suite la confirmation est là d’un tissu de mensonges monté de toutes pièces contre le Maroc.

→ Lire aussi : Pegasus : « Blanchi » à Paris par le gouvernement israélien, le gouvernement marocain poursuit en justice ses détracteurs

La partie de la presse française qui a décidé de mettre à l’index le Maroc travaille donc dans un cloaque, engloutie qu’elle est dans les mensonges et les aberrations. A la limite dans les approximations scabreuses qui , et c’est le pire dans ce métier, faire d’un non événement un fait de vérité interlope. Cette presse prompte et pressée de mettre au pas le Maroc recourt à tous les subterfuges, concocte des rencontres à charges, associe des journalistes douteux, genre folliculaires inconnus – pourvu qu’ils aient la haine du Maroc en partage – est à présent au pied du mur.

« Circulez, il n’y a plus rien à attendre » ! Oserait-on dire, la justice faisant son travail. Tous ceux des responsables français que « Le Monde » ou Mediapart s’efforcent d’entraîner dans cette triste mascarade, finissent par être convaincus que le procédé d’investigation auquel ils ont participé, tombe en quenouille. François de Rugy ou autre personnage de l’Etat ont renoncé, parce qu’en définitive ils n’ont été ni « infectés » ni approchés…Devant de tels contextes, différents d’un personnage à l’autre, mais liés par la vérité d’un non lieu, les sophistes de cette partie de la presse française sont désarçonnés, assez pour faire dire au rédacteur du « Monde » qui y perd son latin qu’il s’agit-là d’une « affaire de Pieds nickelés »

Le même souligne avec lamento : «  Signe du malaise ambiant, le mot d’ordre a été passé au sein du gouvernement de ne pas alimenter ce feuilleton » !!!! Et puisque c’est ainsi, on commence à lire en filigrane comme un « retour du pendule ». Et d’ajouter : « Ministres et conseillers coupent souvent court aux questions sur le sujet, y compris lors de discussions informelles… ». Un conseiller de l’Exécutif, nous dit-il, affirme « que les écoutes téléphoniques ont toujours existé, il n’y a pas que les Marocains qui s’y prêtentJ’ai plus peu des géants numériques que d’un Etat étranger, renchérit un autre…Et, dans la foulée, « un membre du premier cercle d’Emmanuel Macron, pour sa part, renvoie carrément vers des démentis publiés par NSO et le Maroc, qui réfutent toute mauvaise conduite… ». Poussé à l’extrême, un autre ministre réagit ainsi : « C’est chiant, ce sont deux Etats amis ( Maroc et Israël)  dont on a besoin en termes de coopération antiterroriste, de police, de justice… »

Les scories de Mediapart

Pour sa part, Mediapart qui ne change guère de ligne envers le Maroc, organisant ici et à rencontres, débats et interviews d’opposants marocains à Paris, n’a de cesse d’alimenter l’hostilité habituelle grâce à laquelle il croit pouvoir dresser les opinions contre notre pays. Il n’a pas de mots assez forts pour traiter ce dernier de « dictature » et d’épingler à la limite de l’insulte facétieuse les hauts responsables sécuritaires marocains.

Lancé dans une quête désespérante des preuves, il rabaisse son caquet face au scrupuleux silence des membres du gouvernement français ayant opté pour le « motus, bouche cousue »…Un silence sourd et lourd, et donc une accablante fioriture. Le mystère est qu’il n’y a pas de mystère en cette affaire, chaque jour qui passe depuis le 20 juillet dernier ressemble à une forteresse inexpugnable, où ne sort aucune révélation…Les pages imprimées par les journaux ou mis en ligne par les sites se ressemblent et s’amenuisent dans le long fleuve du mensonge.

Ce site va devoir noyer son amertume dans le fleuve de l’ambiguïté, il est à la presse ce que la passion triste est à l’infortune. Le Maroc se sent à la fois libéré et résolument décidé à attaquer les auteurs de ce gros mensonge, cette cabale montée par Amnesty Internationale et Forbidden Stories. Quand bien même ces derniers persisteraient à vouloir l’accuser de tous les méfaits, Mediapart en l’occurrence ne peut fournir aucune preuve matérielle et physique contre lui….Mediapart doit aller se rhabiller et protéger ses abonnés de ce journalisme véreux, discrédité.

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